"> Superheroes - Igloo - Indiepoprock

Igloo


Un album de sorti en chez .

Pour quelqu’un qui n’est pas fan de la musique des années 80, le deuxième album des danois de Superheroes est une horreur… au début. Parce que, dès la deuxième écoute, on se dit que l’on a peut-être porté un jugement un peu hâtif. Il suffit ensuite d’insérer une troisième fois cet album dans sa platine […]

Pour quelqu’un qui n’est pas fan de la musique des années 80, le deuxième album des danois de Superheroes est une horreur… au début. Parce que, dès la deuxième écoute, on se dit que l’on a peut-être porté un jugement un peu hâtif. Il suffit ensuite d’insérer une troisième fois cet album dans sa platine pour être définitivement convaincu. « Igloo » ne s’adresse pas uniquement aux nostalgiques impénitents des eighties : tout amateur de pop ne peut être insensible à cette flopée de tubes catchy-pop. En fait, Superheroes est l’archétype même du groupe que l’on ne parvient pas à détester, parce qu’il est impossible de ne pas fredonner les mélodies de morceaux comme « Ghost », « Voice (On The Radio) » ou « New Romantic Sounds ». « Johnny And I » et « What’s Going on? » ont été choisis pour être les deux premiers singles extraits de « Igloo », mais une dizaine de titres de cet album auraient pu faire l’affaire. Bien sûr, pour faire de bonnes chansons pop, les compositions doivent être de qualités, mais l’interprétation doit également être à la hauteur. Ici, aucune inquiétude, les Superheroes possède la spontanéité, la fraîcheur et la fougue de leur jeune âge (la moyenne d’âge du groupe doit être d’environ 22 ans) et les synthés sont bien sûr de la partie (les Superheroes sont sans aucun doute fan de Abba, Depeche Mode ou Orchestral Manoeuvre In The Dark). Ainsi, « Nightmare », aux larges colorations new-wave, ou « Searching » sont largement influencés par les groupes précédemment cités, tandis que les excellents « Miami » et « Karate » montrent la facette la plus énergique du sextet scandinave qui contraste avec la ballade « Calculating ». Enfin, « Paradise In me » représente le côté plus moderne de cet album : après un début plutôt calme, les guitares se font presque noisy !!! Bref, tout est réuni pour faire de « Igloo » un album rafraîchissant, capable de remplacer toutes les choses insipides qui polluent les antennes de la plupart des radios FM.

Chroniqueur

Tracklist

  1. Karate
  2. Johnny and I
  3. Julianna
  4. What's Going On?
  5. Paradise of Me
  6. Ghost
  7. Voice (On the Radio)
  8. Miami
  9. Nightmare
  10. Searching
  11. New Romantic Sounds
  12. Calculating

La disco de Superheroes