"> The Joy Formidable - A Balloon Called Moaning - Indiepoprock

A Balloon Called Moaning


Un album de sorti en chez .

La reformation de My Bloody Valentine l’an passé a semble-t-il fait sortir tous les shoegazeux et autres amateurs de noisy pop du bois. Les Gallois de The Joy Formidable sont l’une des nombreuses formations à remettre au goût du jour un style musical qui connût son heure de gloire à la fin des 80’s et […]

La reformation de My Bloody Valentine l’an passé a semble-t-il fait sortir tous les shoegazeux et autres amateurs de noisy pop du bois. Les Gallois de The Joy Formidable sont l’une des nombreuses formations à remettre au goût du jour un style musical qui connût son heure de gloire à la fin des 80’s et le début des 90’s. C’est également l’une des plus intéressantes du moment avec les américains de The Pains of Being Pure at Heart. On avait découvert ce trio gallois avec un premier EP déjà plein de promesses et l’on attendait de façon gourmande de pouvoir passer le groupe au révélateur du premier album.

C’est finalement sous un format un peu bâtard (8 titres) que le trio se présente devant nous. The Joy Formidable, c’est avant tout une petite blondinette répondant au nom de Ritzy Brian qui ne manque pas d’énergie. La power-pop vaporeuse des Gallois doit beaucoup à la voix aérienne de celle qui se charge également des guitares. La section rythmique n’est pas reléguée au rôle de faire-valoir comme le prouve l’excellent Whirring ou un Austere dont la basse surpuissante résonne longtemps dans nos oreilles après écoute. Le bassiste, Rhydian Dafydd, se prête également au jeu des voix croisées avec sa dulcinée sur le très pop 9669 ou l’aérien While The Flies. Véritable pierre angulaire de l’album, le single Cradle que l’on avait pu apprécier sur le EP du même nom, témoigne de la passion et de la fougue qui habite ce trio que l’on rêve déjà de voir sur scène.

Véritable petite cure de jouvence pour les oreilles nourries aux Lush, Belly, MBV, "A Balloon Called Moaning" n’en possède pas moins les défauts de ses qualités, à savoir un flagrant manque d’originalité et une tendance à tourner assez rapidement en rond. On oublie bien vite ce léger désagrément pour ne garder que le plaisir d’écoute d’un genre de nouveau en odeur de sainteté chez les jeunes pousses anglo-saxonnes. A noter que l’album a été entièrement autoproduit par le groupe et n’est disponible qu’à l’achat sur le site du groupe dans un superbe packaging fait maison.

Chroniqueur

Tracklist

  1. The Greatest Light Is The Greatest Shade
  2. Cradle
  3. Austere
  4. While The Flies
  5. Whirring
  6. 9669
  7. The Last Drop
  8. Ostrich

La disco de The Joy Formidable