"> The Joy Formidable - Cradle - Indiepoprock

Cradle


Un album de sorti en chez .

Malgré une timide signature sur le label Try Harder Records et une page Myspace malheureusement trop peu fournie, le trio Britanique de The Joy Formidable laisse déjà envisager de réjouissantes choses pour l’avenir. Leur premier Ep, "Cradle" , à peine sorti, laisse déjà songeur sur la suite des événements. Car, se dit-on, si toutes les […]

Malgré une timide signature sur le label Try Harder Records et une page Myspace malheureusement trop peu fournie, le trio Britanique de The Joy Formidable laisse déjà envisager de réjouissantes choses pour l’avenir. Leur premier Ep, "Cradle" , à peine sorti, laisse déjà songeur sur la suite des événements. Car, se dit-on, si toutes les compositions sont du même acabit, c’est peut-être que l’on tient là un sacré bon groupe ?

Rien de révolutionnaire certes, mais un sens inné de la mélodie, une science exacte de la guitare noise diluvienne, un certain savoir faire pour ce qui est de placer une ligne de basse au bon moment.
Même si le nom du groupe pourrait facilement faire croire à une anodine référence à Joy Division, ne vous y méprenez pas pour autant. Ici, les groupes de référence, s’il fallait qu’il y en ait, semblerait plutôt être à chercher du côté de Lush, Amusement Parks On Fire, voire par moments des similitudes sévères avec Blonde Redhead. L’esprit de certains groupes de chez 4AD s‘avérerait ne pas être très éloigné, en effet.

L’excellent single, Cradle, possède une belle énergie frondeuse, soutenue par la voix piquante de Ritzy Bryan, le tout lové dans un cocon de guitares abrasives qui rappelle avec jouissance les meilleurs groupes de shoegaze du siècle dernier… Le second morceau, Last Drop, est du même tenant : tendu et épique.
Seuls les remix possèdent un intérêt plutôt mineur, on leur préfèrera sans mal les versions originales, plus directes. Vaporeuse et astrale, la musique de The Joy Formidable s’impose sans détour à son auditeur par ses titres redoutables, convoquant les émotions sur un mode affectif, voire proustien, en lui remémorant des histoires passées et à venir.
À vrai dire, au final, on a très envie d’écouter tout un album très rapidement !

Chroniqueur

La disco de The Joy Formidable