"> The Joy Formidable - The Big Roar - Indiepoprock

The Big Roar


Un album de sorti en chez .

Quand certains parviennent après quelques mois de buzz sur le net à se retrouver en tête de gondole chez votre disquaire préféré, d’autres empruntent des sentiers plus tortueux ou peinent tout simplement à atteindre la première étape vers la gloire, à savoir la sortie d’un premier album, dixit le manuel du parfait petit rocker. On […]

Quand certains parviennent après quelques mois de buzz sur le net à se retrouver en tête de gondole chez votre disquaire préféré, d’autres empruntent des sentiers plus tortueux ou peinent tout simplement à atteindre la première étape vers la gloire, à savoir la sortie d’un premier album, dixit le manuel du parfait petit rocker. On avait laissé The Joy Formidable il y a 2 ans avec l’autoproduit "A Balloon Called Moaning", pas vraiment un EP, pas vraiment un album non plus, mais de belles promesses pour l’avenir du groupe gallois.

On les retrouve donc deux ans plus tard sur une major (Atlantic) avec dans les bagages les 12 titres de leur premier album, "The Big Roar". On se dit que rien n’a véritablement changé au moment de retrouver la blondinette Ritzy Brian et ses 2 acolytes et pourtant, hormis les 4 titres déjà présents sur "A Balloon Called Moaning" mais remixés pour l’occasion, cela n’a plus grand chose à voir avec le groupe découvert en 2009.

Commençons par les 4 titres en question, pour la plupart des singles qui ont permis à The Joy Formidable de se faire un nom, il est déjà surprenant de voir le groupe continuer à utiliser du matériel vieux d’il y a 2 ans, une éternité dans le monde actuel de la musique et d’internet. On apprend ensuite que Austere a été utilisé comme fond sonore par la série pour ados « Skins » et là tout s’éclaire et notamment la production balourde et bodybuildée de Rich Costey (Muse, Foo Fighters), l’un des principaux reproches que l’on fera à cet album.

On ira pas jusqu’à dire que le trio faisait preuve auparavant de finesse mélodique, cela n’était clairement pas leur fond de commerce mais il y avait un monde entre la power-pop vitaminée d’un Whirring ou d’un Cradle version "A Balloon Called Moaning" et les boursouflures post-grunge de The Magnifying Glass ou un Buoy à l’arrière goût tenace de soupe de citrouilles écrasées (sauce Billy Corgan).

Déception donc que ce "The Big Roar" que l’on attendait pourtant plein d’entrain et duquel on ressort avec un sentiment de gâchis.

Chroniqueur

Tracklist

  1. The Everchanging Spectrum of a Lie
  2. The Magnifying Glass
  3. I Don't Want to See You Like This
  4. Austere
  5. A Heavy Abacus
  6. Whirring
  7. Buoy
  8. Maruyama
  9. Cradle
  10. Llaw = Wall
  11. Chapter 2
  12. The Greatest Light Is the Greatest Shade

La disco de The Joy Formidable