Voilà un nom trompeur, associé immédiatement à l’Italie et à ses traditions culinaires. Pourtant, il n’y a pas l’once d’un accent italien dans les chansons de Tiramisu. Dans le sillon des Têtes Raides, La Rue Ketanou et Karpatt, ces petits gars à l’âme gitane croisent la chanson néo-réaliste des rues parisiennes à la musique des […]

Voilà un nom trompeur, associé immédiatement à l’Italie et à ses traditions culinaires. Pourtant, il n’y a pas l’once d’un accent italien dans les chansons de Tiramisu. Dans le sillon des Têtes Raides, La Rue Ketanou et Karpatt, ces petits gars à l’âme gitane croisent la chanson néo-réaliste des rues parisiennes à la musique des Balkans. Pas question non plus de sourire à l’écoute de cette "Petite joie" au titre contradictoire, ou alors de ce sourire triste et indéfectible que gardent les musiciens de rue tout en donnant l’impression de porter, sur eux, toute la misère du monde, pour gagner leur maigre pitance. Amère comme le café qui imbibe le fameux dessert napolitain, la complainte de Tiramisu évoque ces histoires qui sommeillent dans les ports du monde entier, celles des esprits vagabonds, des amours contrariées et des éternels départs sans promesse de retour.

• Publication 529 vues20 janvier 2007
• Tags TiramisuAutoproduction
• Partagez cet article