"> Tom Sweetlove - 4% - Indiepoprock

4%


Un album de sorti en chez .

C’est toujours très courageux de la part d’un groupe de commencer sa carrière discographique par un EP enregistré en concert, surtout quand le groupe en question, Tom Sweetlove en l’occurence, n’existe que depuis un peu plus d’un an. Le choix paraît même vraiment judicieux car l’enregistrement est de qualité et les cinq musiciens de Tom […]

C’est toujours très courageux de la part d’un groupe de commencer sa carrière discographique par un EP enregistré en concert, surtout quand le groupe en question, Tom Sweetlove en l’occurence, n’existe que depuis un peu plus d’un an. Le choix paraît même vraiment judicieux car l’enregistrement est de qualité et les cinq musiciens de Tom Sweetlove montrent déjà beaucoup de maîtrise, d’aisance et de cohérence. Il est en plus parfaitement perceptible que le public est envouté : aucune manifestation ne filtre pendant les morceaux de Tom Sweetlove, même pendant les plus calmes (« Une sépararation d’amour » ou le planant « No Future »), seuls des applaudissements nourris clôturent chaque titres. Il faut dire que la musique de Tom Sweetlove est plus encline à provoquer la tristesse, la mélencolie que des débordements de joie et d’allégresse. Très majoritairement instrumentale (seules deux voix se font entendre sur la première moitié de « Goodbye »), Tom Sweetlove s’inscrit dans la mouvance post-rock. Mais le quintette liégeois se démarque de ses congénères (Papa M et Tortoise en tête) par l’utilisation d’instruments autres que le célèbre trio guitare-basse-batterie. On peut entendre ainsi un xylophone (sur l’excellent « Le Jardin Extraordinaire »), des nappes d’orgue et surtout beaucoup de percussions qui magnifient chacun des morceaux. On retiendra tout particulièrement les ambiances variées des douze minutes de « Janvier 1er / Le Jardin Extraordinaire » et surtout l’extraordinaire « 4% », qui s’impose déjà comme un très grand titre post-rock, grâce notamment à un final époustouflant, où chaque instrument s’efface progressivement afin de laisser s’exprimer pleinement la puissance des percussions. La scène belge continue de nous étonner et Tom Sweetlove s’impose déjà comme un de ses éléments très prometteurs. A suivre donc de très près…

Chroniqueur

La disco de Tom Sweetlove

4%
0%