usa Owen

Mike Kinsella a joué une pléiade d?instruments dans une pléiade de groupes. Cap?n Jazz, Joan of Arc, The One Up Downstairs, American Football, Owls, Maritime et Aloha : tous ces groupes possèdent ce dénominateur commun. Mieux connu sous le pseudonyme de Owen, son projet solo, ce sing/songwriter doué signe chez Polyvinyl son troisième long album. […]

De l?eau a coulé sous les ponts depuis son premier disque éponyme, entre introspection et timidité. Si son esthétisme demeure favorablement le même, on sent que Owen assume désormais pleinement son rôle. Ses ?uvres s?extravertissent petit à petit. Un peu comme le passage « Eureka » / « Insignifiance » chez Jim O? Rourke : Owen ose plus.

C?est avec plaisir que l?on retrouve ses improvisations acoustiques voisines de Nick Drake, Playing Possum for a Peek, Put Your Hands on Me, My Love, et électriques (notamment la fin foutraque de Lights Out). On se régale de ses changements de rythme discrets que l?on retrouve tout au long de l’album, souvent amorcés par la batterie. La complainte pop-rock That Tattoo isn?t Funny Anymore nous démontre que Owen est plus en forme que jamais.

Mike Kinsella broie du blanc. Il ne pleure pas les gens qui partent. Il leur dit simplement combien ils vont lui manquer. « I Do Perceive » : un huit titres qui mêle magnifiquement subjectivité et universalité.