"> Whodunit - Buried Memories From Plastic Land - Indiepoprock

Buried Memories From Plastic Land


Un album de sorti en chez .

À l’heure ou l’on a ressorti de la naphtaline la devise « Sex, Drugs and Rock?n’Roll », passablement nettoyée de sa subversion, « Buried Memories From The Plastic Land » est un disque salvateur. Ici, on est bien loin des attitudes de poseurs de toute une ribambelle de groupes garage composés d’une jeunesse bien née en mal de sensations […]

À l’heure ou l’on a ressorti de la naphtaline la devise « Sex, Drugs and Rock?n’Roll », passablement nettoyée de sa subversion, « Buried Memories From The Plastic Land » est un disque salvateur. Ici, on est bien loin des attitudes de poseurs de toute une ribambelle de groupes garage composés d’une jeunesse bien née en mal de sensations fortes.

« Buried Memories form Plastic Land » est un hymne brut au rock’n’ roll âpre et débraillé, orchestré par de vieux routards de la scène punk. Tout en faisant preuve de spontanéité et de personnalité, les compositions évoquent tantôt un accord des Kinks ou des Sex Pistols, une rythmique de Jon Spencer ou encore les complaintes vocales d' »Unknown Pleasures » de Joy Division. Whodunit signe ainsi la B.O. parfaite pour un remake de Happy Days, avec la famille Cunningham sous acides et Fonzie en maniaque sexuel.

Si le quartet maîtrise parfaitement son registre, les 5 titres de « Buried Memories From Plastic Land » peinent à surprendre encore l’auditeur au bout de plusieurs écoutes. On aurait aimé des arrangements additionnels plus nombreux, à l’image du clavier de Plastic Woman, tout droit sorti d’une fête foraine délabrée. Une production plus variée aurait accru l’intérêt de ce rock?n’roll 60?s aux accents coldwave.

Quoi qu?il en soit, en 5 titres qui sentent la sueur et l’huile de vidange, Whodunit s’affirme comme l’une des formations rock-garage les plus intéressantes du moment. Un groupe dont on aimerait pouvoir retrouver prochainement l’enthousiasme anarchique sur scène et sur un premier album.

Chroniqueur

La disco de Whodunit