Il faut bien l’avouer, peu d’entre pouvaient se vanter d’avoir déjà entendu parler de Will Stratton avant que le regard de la bonne fée Talitres ne se pose sur le berceau, en forme de discographie riche de 3 albums, de cet américain né en Californie mais ayant depuis rejoint la côte Est et le très […]

Il faut bien l’avouer, peu d’entre pouvaient se vanter d’avoir déjà entendu parler de Will Stratton avant que le regard de la bonne fée Talitres ne se pose sur le berceau, en forme de discographie riche de 3 albums, de cet américain né en Californie mais ayant depuis rejoint la côte Est et le très hype quartier de Brooklyn (comme environ tout ce que New-York compte comme artiste ou groupe indé). Avant le label bordelais, d’autres bonnes fées semblent avoir penché un regard bienveillant sur le jeune homme, à commencer par un certain Sufjan Stevens qui apparaissait au générique de « What The Night Said », le premier album d’un Will Stratton alors âgé de 17 ans.

Sept ans plus tard, « Post Empire » nous donne enfin l’occasion de nous pencher à notre tour sur le travail de ce songwriter aussi précoce que talentueux. Un travail qui n’est pas sans rappeler celui de son « parrain » Sufjan Stevens, notamment sur les 7 minutes de l’introductif You Divers, magnifique balade folk ponctuée d’arrangements de cordes, de field recordings, montant peu à peu en température pour finir en apothéose sous un déluge de guitares électriques.

Pourtant, cette introduction ne présage que peu ce qui se trame sur les 9 titres restants de « Post Empire ». De facture folk plus classique, reposant principalement sur des arpèges en acoustique (Colt New Marine ; Honey Diamond), les chansons de cet album évoquent surtout l’élégance et la finesse folk d’un Nick Drake, jusque dans le timbre de Will Stratton.

Un des indispensables de l’année et un songwriter dont on entendra encore parler à l’avenir, à n’en pas douter.

• Lien d'écoute Ecouter l'album sur Spotify
• Publication 392 vues19 juillet 2012
• Tags Will StrattonTalitres
• Partagez cet article