"> Yuck - Yuck - Indiepoprock

Yuck


Un album de sorti en chez .

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C’est désormais un fait connu et avéré, chaque décennie éprouve le besoin de revisiter celle située 20 ans en arrière. Les années 2000 ont été celles du retour aux 80’s, les années 2010 seront donc celles du retour aux 90’s. Privilège de l’âge ou régression temporelle, toujours est il que, comme de nombreux trentenaires, j’ai […]

C’est désormais un fait connu et avéré, chaque décennie éprouve le besoin de revisiter celle située 20 ans en arrière. Les années 2000 ont été celles du retour aux 80’s, les années 2010 seront donc celles du retour aux 90’s. Privilège de l’âge ou régression temporelle, toujours est il que, comme de nombreux trentenaires, j’ai accueilli ce revival qui sévit actuellement sur les côtés de l’indie-rock avec un peu de suspicion, ce qu’il faut d’entrain et un paquet de nostalgie.

L’originalité n’est clairement pas le but recherché par tous ces groupes donc on se gardera bien de leur chercher des poux sur la tête parce qu’ils sonnent comme untel ou untel. Prenez Yuck par exemple (c’est un peu le but de cette chronique de parler d’eux et de leur album), il suffit de jeter une oreille même distraite à leur premier album pour immédiatement penser à toutes ces vieilles gloires de l’indie 90’s (Pavement, Dinosaur Jr, Pixies, Yo La Tengo…) qui pour la plupart se sont reformées récemment. Tout sauf un hasard.

Même son crade (lo-fi pour les puristes), même sens de la mélodie, même rage latente, Yuck ne cherche pas à masquer les ressemblances avec ses glorieux aînés. Les 12 titres de l’album alternent les compos jouées pédales de distos au plancher (Get Away ; Holing Out ; Operation) et les ballades pop/lo-fi (Suicide Policeman ; Suck ; Sunday) sans que l’on trouve à redire à cette alternance « good cop/bad cop ». Tout juste peut on concéder que c’est dans les habits shoegaze/noisy que le quatuor international (1 japonaise, 1 américain et 2 anglais échappés des éphémères Cajun Dance Party) s’épanouit le plus et nous procure les meilleurs moments (à commencer par les 7 minutes de Rubber) sur un premier album que l’on vous recommande chaleureusement et avec, il faut bien l’avouer, un brin de nostalgie.

Chroniqueur

Tracklist

  1. Friend Zone
  2. Flip Flop
  3. Construction Man
  4. Real Good Case of the Bads
  5. Break Your Phone
  6. Blue Elvis
  7. Donny S Hits Zack up About a Job
  8. Gofer
  9. Paul Revere
  10. Seashell

La disco de Yuck

Stranger Things5
50%

Stranger Things

Glow & Behold
0%

Glow & Behold

90%

Yuck