Interview de The Blue Van
Jeunes espoirs danois, The Blue Van déboulent sur la scène garage avec ?Art of Rolling?, concentré de rock sixties au doux relent de Small Faces. Après une tournée de quatre mois aux USA et avant la promo dans leurs contrées nordiques, le combo était à Paris récemment pour présenter son premier opus. A l?occasion de leur passage à la soirée Gloria, Indiepoprock.net les a rencontrés.
C?est votre premier concert en France ce soir. Quelles sont vos impressions ?
C?est aussi notre première tournée hors du Danemark. Ca fait quatre mois qu?on fait des concerts aux USA. Aujourd?hui, on est à Paris. Avant cela, on n?avait jamais quitté le Danemark. On est content du concert de ce soir et de l?ambiance. Avec les Embrooks à l?affiche, on craignait que le public ne vienne que pour eux et nous ignore. En fait, on a eu un très bon accueil et on est satisfait de cette soirée.
Comment s?est passée votre tournée aux USA ?
Très bien. On a joué dans des pubs et sur différentes scènes, c?était impressionnant. L?accueil était bon. Le public américain, quand il n?aime pas un groupe, il le dit sans détour. Nous, on nous a dit qu?on était bon. On a rempli nos objectifs.
?Art of Rolling?, votre premier album, sort chez TVT Records. Comment s?est fait la rencontre avec ce label ?
Notre manager a envoyé notre première démo à plein de labels. On a eu différentes propositions de labels danois mais on voulait un gros label international. C?était ambitieux mais, pour nous, c?était la seule solution de percer. Un label danois risquait de nous limiter à un public trop petit. Le patron de TVT Records était à Cannes pour une convention du disque. Quand il a appris qu?on était dans un studio en Allemagne, il a pris l?avion pour venir nous voir et c?est comme cela qu?on a signé avec TVT.
Et quel est le contenu de votre contrat avec TVT Records ?
On ne peut pas trop en parler. Il y a des chances qu?on fasse notre prochain album chez TVT. On est très content de cette signature, ça se passe très bien.
Dans votre bio, vous parlez d?un orgue Hammond trouvé dans une ferme et qui a permis au groupe de développer sa musique. C?est une blague ?
Non, c’est véridique. On a trouvé cet orgue Hammond dans une grange couvert de poussière et de plumes de poulet? on a joué dessus quelques temps mais il était vraiment kitch, tout orange. C?est l?objet le plus affreux qu?on ait jamais vu. On ne l?a plus, on l?a revendu à nos meilleurs potes mais on aime bien se rappeler de cet objet dans l?histoire du groupe.
Comment est accueillie votre musique sur la scène danoise ?
Bien. Notre musique semble plaire. En fait, la promo de l’album commence seulement maintenant alors qu?il est sorti depuis des mois aux USA. On verra bien.
Le revival est à la mode au Danemark ?
Le revival est entrée dans la hype au Danemark. Nous, on a toujours fait ce type de musique. C?est la musique qu?on aime. C?est depuis les phénomènes White Stripes, Strokes et autres groupes du genre qu?on a commencé à s?intéresser à nous. Mais nous, on n?a jamais changé de style.
Vous avez joué avec des groupes comme les White Stripes ?
Non, pas pour le moment. En fait, notre rêve serait de jouer avec les Rolling Stones? ou avec les Small Faces.
Comment avez-vous composé les morceaux pour cet album ?
Steffen écrit une partie guitare puis on part tous dessus et on voit ce que cela donne. Après, on écrit les paroles. On privilégie le côte live. Les compos ont été enregistrées dans un studio à Hambourg.
Vos projets pour les mois à venir ?
Tout d?abord la promo de l’album au Danemark, puis des concerts au Danemark, en Hollande, au Canada? C?est excitant. On sait à peine ce qu?on fait demain, on vit un peu au jour le jour.
Un autre passage en France ?
Pourquoi pas? Ce n?est pas prévu pour le moment mais on est partant !
Crédits photos: Eric Gill
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