"> Interview du groupe Lonely The Brave - Indiepoprock

Interview de Lonely The Brave

Je rencontre dans les locaux de leur maison de disques le guitariste et le bassiste de Lonely The Brave, groupe anglais originaire de Cambridge et qui sort un premier album plus qu’intéressant au son puissant et à l’énergie brute.

 

Le groupe Lonely The Brave existe depuis 3 ans. Est-ce que cela a été difficile d’obtenir une reconnaissance ? Avez-vous eu des moments difficiles ?

Oui nous avons eu des moments difficiles, au début du groupe nous étions dans un lieu désagréable. Nous étions dans une situation complexe, rien ne fut simple. Ce fut un cap dur à franchir.

 

Quelles sont vos influences musicales ?

Toutes sortes de musiques, du métal à la musique acoustique , même le classique. Nous aimons le post-rock et aussi bien The Deftones que Sigur Ros, The National… Tout ce qui nous provoque des émotions fortes.

 

 

Comment avez-vous obtenu ce mur du son avec les guitares ?

Je suis un geek de la guitare, j’aime vraiment cet instrument, j’essaye des choses et je cherche à couvrir le son . J’utilise du delay et de la reverb afin de grossir le son et je règle dans les mediums. Le son est du à l’interaction avec le bassiste.

 

Pourquoi avoir signé avec une major pour l’album et avoir quitté Hassle records ?

C’est une opportunité extraordinaire que nous n’aurions jamais imaginée et qui nous permet d’être ici aujourd’hui pour discuter avec vous .Nous avons beaucoup de chance. Nous aurions été stupides de ne pas signer avec Sony, d’autant que la plupart des grands artistes que nous  avons aimés sont passés chez Columbia : Les Doors, Pink Floyd, Bob Dylan…

 

Combien de morceaux jouerez vous lors du concert de demain soir ?

Combien ? Huit, non dix. La plupart seront tirées de l’album.

 

Est-ce que vous jouez les mêmes titres tous les soirs ou est-ce qu’il y a des changements ?

Non, nous changeons tous les soirs,

 

Le rock est vivace en GB, quelles sont pour vous les raisons de ce phénomène ?

Je pense que le rock n’est jamais vraiment parti. A certaines époques cette musique est au top, à d’autres elle est plus bas, cela change souvent. Je pense que les gens veulent de véritables émotions, de la musique authentique pour pouvoir s’exprimer.

 

Combien de concerts avez-vous fait cette année ?

Nous n’avons pas compté. Nous jouons depuis septembre, nous avons fait des festivals, et c’est loin d’être terminé, nous serons très pris dans les mois à venir.

 

Dans quel endroit rêvez vous de jouer ?

Il y a tellement d’endroits !. Nous jouons demain soir à Paris, ensuite nous allons en Allemagne. Nous aimerions jouer en Australie et en Amérique, et partager l’affiche avec les Deftones.

Chroniqueur
  • Pas de concert en France ou Belgique pour le moment