"> White Lies @ Bruxelles (Ancienne Belgique) - 23/03/2011 - Live Report - Indiepoprock

White Lies @ Bruxelles (Ancienne Belgique) – 23/03/2011


L’Ancienne Belgique est comble ce 23 mars pour accueillir White Lies qui avait déjà rempli cette même salle en 2009 après le succès que l’on connait tous de « To Lose My Life ». Mais cette fois-ci, le défi est au rendez-vous pour le combo londonien car les fans de la première heure et les critiques n’ont […]

L’Ancienne Belgique est comble ce 23 mars pour accueillir White Lies qui avait déjà rempli cette même salle en 2009 après le succès que l’on connait tous de « To Lose My Life ». Mais cette fois-ci, le défi est au rendez-vous pour le combo londonien car les fans de la première heure et les critiques n’ont pas salué leur deuxième effort (« Ritual »), malgré le succès commercial qu’il a connu.

Le groupe entre sur scène après une introduction musicalement théâtrale… Comprenez par ici que la salle est plongée dans l’obscurité, seule la scène dispose de quelques faisceaux blancs, pendant que la sono nous balance la bande originale du film Orange Mécanique de Stanley Kubrick. D’entrée de jeu, le groupe entonne A Place To Hide… On aurait pu déceler derrière ce titre un message subliminal (pays sans gouvernement) si le groupe n’avait jusqu’alors pas commencé tous ses concerts par ce même titre. Et à y regarder de plus près, la setlist n’a pas beaucoup évolué au cours de la tournée.

Les titres s’enchaînent alternant un morceau de « To Lose My Life » et un morceau de « Ritual »… Concept qui n’apporte rien au set mais qui fait taire les plus médisants car les nouvelles compositions s’intègrent parfaitement aux « hits » du premier opus.

Le plus dérangeant lors de ce show est peut-être l’excès de confiance de la part de Harry Mc Veigh, surtout si vous aviez assisté à leur toute première tournée dans de (très) petites salles où il ne cessait de répéter que c’était une chance pour le public de les applaudir en milieu restreint car ils rempliraient bientôt des stades (sic!). Que penser dès lors lorsque sur le tubesque To Lose My Life précédé de Holy Ghost, la voix de Harry McVeigh montre des faiblesses ? Au bout d’une heure sans véritable communion avec le public et où les artistes donnent l’impression d’être usés par une tournée qui se clôture ce soir, le groupe quitte la scène…

Les rappels commencent avec un clin à peine dissimulé : Unfinished Business. La soirée aurait pu être plus féérique mais les Londoniens n’arrivent pas à se défaire de leur jeunesse ou du style qu’ils s’imposent. Ils campent derrière une volonté de reproduire son pour son leurs morceaux sans qu’aucune touche de magie ou de folie propre au live ne voie le jour. A refaire, on s’installera volontiers dans un des fauteuils défoncés (ou presque) du gradin pour avoir l’impression d’être dans son salon… Ou mieux, on restera chez soi dans son divan et on regardera le concert en streaming depuis l’ab-tv qui l’a, depuis lors, publié de façon permanente.

La bonne surprise de cette soirée aura donc été la prestation d’ouverture des Crocodiles, qui ont proposé un set puissant, varié et entraînant. Brandon Welchez se démène sur scène et donne vie aux nouvelles compositions du groupe… C’était comme si les Crocos voulaient faire oublier que leur chanteur n’est autre que le mari de Dee Dee des Dum Dum Girls.

Setlist : 1. A Place To Hide 2. Holy Ghost 3. To Lose My Life 4. Strangers 5. E.S.T. 6. Is Love 7. The Price Of Love 8. Streetlights 9. Farewell To The Fairground 10. Peace & Quiet 11. Bad Love 12. Death
Encore: 13. Unfinished Business 14. The Power & The Glory 15. Bigger Than Us

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