"> Gonzales @ Le Grand Mix - 15 octobre 2002 - Live Report - Indiepoprock

Gonzales @ Le Grand Mix – 15 octobre 2002


Le Grand Mix de Tourcoing accueillait ce soir Gonzales, Canadien exilé à Berlin et signé sur le label Kitty-yo qui abrite également Tarwater, Peaches ou encore Couch. Pour nous faire patienter jusqu’à ce que Chilly Gonzo soit prêt, c’est un dj du collectif Trash et Tradition qui a pour mission de ‘chauffer’ la salle. Kitchissime […]

Le Grand Mix de Tourcoing accueillait ce soir Gonzales, Canadien exilé à Berlin et signé sur le label Kitty-yo qui abrite également Tarwater, Peaches ou encore Couch.
Pour nous faire patienter jusqu’à ce que Chilly Gonzo soit prêt, c’est un dj du collectif Trash et Tradition qui a pour mission de ‘chauffer’ la salle. Kitchissime à souhait, issu de la plus belle époque des 70’s, le zouave tente de communiquer sa bonne humeur au public à coup de blind test, et de déhanchements couplés à du play-back sur « fais-moi du couscous chérie ». Le décor est immédiatement planté et pour rassurer ceux qui se languissent de voir arriver la star de la soirée, monsieur le dj se fait un plaisir de nous commenter l’évolution du repas de Gonzales, nous laissant ainsi jauger combien de temps il nous faudrait encore patienter. En attendant nous étions bien amusés par sa charmante ou plutôt divertissante compagnie. Car la tâche n’était pas aisée pour lui de distraire tout ce petit monde, mais la difficulté de la chose ne semblait pas pour autant le troubler.
Alors que le début du concert s’annonce, le collectif invite le public à resteraprès le spectacle pour finir en beauté la soirée avec eux. Visiblement Gonzales a fini son dessert et peut donc débuter son show. Le mot est lâché car en partageant la vedette avec Feist, Gonzales prouve qu’il n’est pas avare de visuel, en changeant de costumes et se démenant sur des chorégraphies endiablées. Les deux compères chantent remarquablement bien, et interprètent en duo ou chacun leur tour des titres extraits des différents albums. Outre son instrument de prédilection qu’il maîtrise à merveille, c’est à dire le piano, Gonzales utilise quelques instruments bizarroïdes dont je ne saurai dire le nom. Pour résumer, on souffle dans un accordéon et on tient son synthé comme un violon. Jonglant avec du hip hop, des impros jazz, des reprises kitsch ou des titres à la Sinatra, on ne souffle pas une seconde, le spectacle est carré, rempli d’humour et de talent.
Ils ont l’air de s’en donner à cœur joie et communiquent facilement cette bonne humeur au public qui parait connaisseur mais qui se manifeste surtout dès lors que les premières notes de « Take me to Broadway » sont jouées. Les paroles sont, complètement décalées à l’image du personnage et de la musique. A la fin du concert, en nage, la frêle et jolie demoiselle accompagnée du grand crooner à la pilosité fort développée revient pour un rappel. Une bonne soirée dont la plus agréable surprise fut sans doute la présence de Feist.

Chroniqueur
  • Publication 359 vues15 octobre 2002
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