"> Paul McCartney @ Palais Omnisports de Paris Bercy - 25 mars 2003 - Live Report - Indiepoprock

Paul McCartney @ Palais Omnisports de Paris Bercy – 25 mars 2003


Ce soir, au Palais Omnisports de Paris Bercy, débute la tournée européenne de Paul McCartney. La première partie n’en est pas vraiment une. Il s’agit de danseurs et de jongleurs se trémoussant sur la scène au son de The Fireman, side-project electro de… Paul McCartney. La surprise est de taille, mais le public n’adhère pas vraiment […]

Ce soir, au Palais Omnisports de Paris Bercy, débute la tournée européenne de Paul McCartney. La première partie n’en est pas vraiment une. Il s’agit de danseurs et de jongleurs se trémoussant sur la scène au son de The Fireman, side-project electro de… Paul McCartney. La surprise est de taille, mais le public n’adhère pas vraiment à ce concept un peu particulier. Un groupe de rock aurait mieux fait l’affaire. On aurait bien proposé Laurent Voulzy, grand fan de l’ex-Beatles, et présent dans la salle ce soir.

Ce n’est qu’au bout d’une demi-heure que résonnent les premières notes de « Hello Goodbye ». Le public est « hot » (comme le dira Macca lui-même), et « Jet », enchaîné immédiatement après, ne fait que contribuer à cet enthousiasme. Pendant plus de deux heures, l’ex-Fab Four piochera dans ses quarante ans de carrière (avec les Beatles, les Wings et en solo), et ne cessera de nous prouver qu’à soixante balais, il a encore la pêche.

Il l’avait dit, le public français aurait droit à quelques surprises. « Michelle », bien évidemment (Michelle, ma belle, sont des mots qui vont très bien ensemble…), mais aussi une vieillerie ressortie de la boîte à tubes Beatles, et un inédit, accueilli assez mollement par les 15000 spectateurs présents ce soir.

Mais la qualité indéniable de ces titres ne serait rien sans le groupe qui entoure la star de la soirée. Mentions spéciales à Abe Laboriel Jr., le batteur, et à Rusty Anderson, le guitariste lead. Sans eux, les morceaux, aussi bons soient-ils, ne seraient que de vieux souvenirs ressortis tels quels. Là, sur scène, ils prennent une toute autre ampleur.

Le public est conquis, et McCartney le sait, baragouinant quelques mots en français (en lisant son prompteur, un p’tit peu quand même). Puis c’est l’heure des hommages, avec tout d’abord « Here Today », dédié à John Lennon (le public reprendra d’ailleurs en chœurs « Give Peace A Chance »), et surtout « Something », joué au ukulélé en hommage à George Harrison, disparu il y a peu. Le concert se termine en fanfare, avec « Sergent Peppers Lonely Hearts Club Band », et « The End », enchaînés l’un à la suite de l’autre, et ce après deux rappels on ne peut plus calculés. Ca y est, pour la France, c’est déjà fini, mais ça s’annonce plutôt bien pour le reste de l’Europe.

Chroniqueur
  • Publication 1 182 vues25 mars 2003
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