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L’Olympia n’est plus qu’à quelques jours … Plus qu’un symbole, une consécration pour un jeune groupe français qu’on suit avec intérêt depuis quelques années. Le splendide premier album « Music for a While » en 2008 , les victoires de la musique jusqu’à une tournée aux Etats Unis et enfin ce second album, « Let go », acclamé par la presse et le public tournée interminable… Revolver a le vent en poupe comme il vient le prouver ce soir à Nancy au milieu d’une tournée interminable.
Après la première partie de Capture, jeune formation prog rock nancéienne au set prometteur, Revolver débute avec une intro acoustique toute en douceur (guitares acoustiques et violoncelle). Les parisiens rentrent dans leur univers pop à petites touches de claviers, gimmick et montées entêtantes, jusqu’à leurs envolées rock. Let’s get together, Parallel lives… les titres du dernier album gagnent facilement l’adhésion du public venu en masse voir ce petit joyau de la scène pop française. La retenue de la formule trio à cordes a laissé la place un set pop assumé, soutenu par une section rythmique aguerrie. L’harmonie entre les trois voix reste sans aucun doute la clé de voute de Revolver comme sur ce déchirant The Letter. Saluons le travail des ingés sons et des techniciens du groupe pour la mise en lumière de ces voix. La prestation du groupe au Mainsquare sous la pluie avec un son médiocre et un mix exécrable m’avait laissé un mauvais souvenir de Revolver live… rien à voir avec ce concert parfaitement maitrisé avec des musiciens complices et dévoués! Revolver accèlère le tempo et électrise les titres de « Music for a Whille »: Get around Town , Balulaow, joués pied au plancher, à grands coups de breaks, assaults de guitare et aidés par les choeurs du public.
Avant de céder la place à la fatigante grand-messe kitcho-new wave de Sébastien Tellier, le groupe balance un ravageur Wind song, petite pétite pop au refrain entêtant. Pas de doute, Revolver est prêt pour l’Olympia et bien plus encore !
Crédit photo : Romain Miraucourt