"> Dominique A + Jull @ L'Heure Bleue (Saint-Martin-d'Hères) - 16 novembre 2004 - Live Report - Indiepoprock

Dominique A + Jull @ L’Heure Bleue (Saint-Martin-d’Hères) – 16 novembre 2004


Nom : Ané (A pour les intimes). Prénom : Dominique. Profession : auteur compositeur interprète qui écrit et chante des chansons « moralistes de mes deux » selon ses dires. Signe particulier : j’adore ce type. On ne remerciera jamais assez un programmateur de demander à Dominique A de venir jouer près de chez soi. C’est la […]

Nom : Ané (A pour les intimes). Prénom : Dominique. Profession : auteur compositeur interprète qui écrit et chante des chansons « moralistes de mes deux » selon ses dires. Signe particulier : j’adore ce type.

On ne remerciera jamais assez un programmateur de demander à Dominique A de venir jouer près de chez soi. C’est la bonne idée qu’a eu celui de l’Heure Bleue à Saint-Martin-d’Hères en ce 16 novembre. La première partie est assurée par Jull qui fait de la chanson intimiste limite spoken words. L’ambiance est sombre à souhait avec quelques samples de voix d’enfants qui font rentrer un peu d’innocence dans ce monde d’adultes. Rideau, entracte.

Monsieur Dominique A arrive, enfin il apparaît avec son groupe, assez hétéroclite : claviers, contrebasse, cuivres et percussions diverses. Les arrangements de chaque morceau, même ceux issus des excellents et très rock « Remué » et « Auguri » ont été revus pour rester dans la lignée de l’ambiance du dernier album « Tout sera comme avant ? ». Ce qui est toujours frappant avec Dominique A, c’est l’apparente décontraction du bonhomme entre les morceaux, en contraste avec l’âpreté de la plupart de ses textes et musiques. En guise de rappel, il se propose même de rejouer tous les morceaux du set dans le désordre. « Chiqué !! » proteste un fan ?

Dominique A montre une sincérité et une présence unique sur scène. Son mouvement de bras qui marque la pulse est devenu légendaire, autant que ses empilements de voix au séquenceur ou son attaque main droite dévastatrice à la guitare. Il ne triche jamais, n’utilise pas d’artifices car il sait qu’il n’en a nullement besoin, surtout quand il chante « Revenir au monde », ma préférée de son dernier album. Enfin, étant le seul maître à bord après Dieu, Monsieur A conclut le set d’un « Antonia » d’anthologie qu’il termine seul à la guitare, en transe, inquiétant et magnifique.

Chroniqueur
  • Publication 311 vues16 novembre 2004
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