"> The Bravery @ Le Trabendo - 16 novembre 2005 - Live Report - Indiepoprock

The Bravery @ Le Trabendo – 16 novembre 2005


Le Trabendo n’affiche pas totalement complet pour cette soirée, mais cela n’empêche pas les Pravda de donner tout ce qu’ils ont. Et ils ont beaucoup à donner. Des compositions noisy pop efficaces, une chanteuse sexy, des riffs entêtants, et un Village People s’excitant sur sa charleston. Point de batteur, c’est la boîte à rythme ici […]

Le Trabendo n’affiche pas totalement complet pour cette soirée, mais cela n’empêche pas les Pravda de donner tout ce qu’ils ont. Et ils ont beaucoup à donner. Des compositions noisy pop efficaces, une chanteuse sexy, des riffs entêtants, et un Village People s’excitant sur sa charleston. Point de batteur, c’est la boîte à rythme ici qui donne le ton, et le résultat est loin d’être la soupe indigeste à laquelle on pouvait s’attendre. En prime : une excellente version du I Need des Buzzcocks, on ne peut plus en adéquation avec le style du trio.

Puis les stars de la soirée entrent en scène. Hystérie presque collective, premières notes. Impressionnant. D’entrée de jeu, les Bravery donnent tout. Sur No Brakes, un fan monte sur scène, avant de se faire rapidement viré par les vigiles. Les titres se suivent, se ressemblent plus ou moins, avec toujours cette énergie et cette puissance de son qui fait froid dans le dos. Visiblement heureux de revenir en France ( » It’s been a long time « ), les New-Yorkais se montrent sous leur meilleur jour, introduisant leurs chansons avec humour, comme autant de cadeaux offerts aux fans. Un petit mot pour tel ou tel titre :  » A New York, je suis tombé amoureux de ma voisine de palier. Lorsque nous avons rompu, j’étais au fond du trou, et tous les soirs, je l’entendais à travers le mur faire l’amour avec un autre homme. Alors j’ai écrit cette chanson « . Les fans n’en demandaient pas tant. Cerise sur le gâteau, deux inédits, dont Angelina, qui donne un petit aperçu de ce que pourrait donner leur second opus. Un horizon nettement plus pop, et pas forcément meilleur, mais une nette évolution tout de même dans le son. Une heure plus tard, c’est Unconditional qui donne le coup de grâce, avec de nouveau un fan se jetant sur la scène, cette fois-ci pour chanter quelques vers dans les bras du chanteur. Le rappel est inévitable et sans surprise. The Bravery donnent tout. Une valeur sûre en live.

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