"> The Hives :: Paris[Le Bataclan] :: 27 novembre 2007 - Live Report - Indiepoprock

The Hives :: Paris[Le Bataclan] :: 27 novembre 2007


Hormis cet été, et leur venue au festival Rock en Seine, le dernier passage parisien des Suédois remonte à avril 2005 au Zénith. Cette fois-ci, c’est dans une salle beaucoup plus petite et intime que Pelle Almqvist et sa bande viennent nous interpréter les titres de leur dernier album. Et malgré un son plus que […]

Hormis cet été, et leur venue au festival Rock en Seine, le dernier passage parisien des Suédois remonte à avril 2005 au Zénith. Cette fois-ci, c’est dans une salle beaucoup plus petite et intime que Pelle Almqvist et sa bande viennent nous interpréter les titres de leur dernier album. Et malgré un son plus que catastrophique sur les quatre ou cinq premiers morceaux, on a pu assister à un spectacle intense et énergique.

Deux premières parties avant les suédois dont les Américains de Dan Sartain, un batteur et un chanteur -guitariste jouant un rock’n’roll rapide et efficace. Malheureusement, les chansons se ressemblant toutes, on n’arrive pas à apprécier ces trente minutes qui paraissent bien longues. Le public applaudit poliment après chaque chanson en espérant que ce soit la dernière. Petite touche humoristique durant cette première partie : on a pu apercevoir le chanteur de The Hives rejoindre les loges en passant par la fosse, il avait bien du mal à trouver son pass devant un vigil bien déterminé à ne pas le laisser passer. Le groupe quitte la scène, une vingtaine de minutes d’attentes puis les lumières s’éteignent. 

A Stroll Through Hive Manor Corridor résonne en guise d’introduction, puis le néon rouge The Hives s’allume sous les cris perçants du public. Le batteur, Chris Dangerous monte seul sur scène, cigarette à la bouche, s’empare de ses baguettes et débute la dernière plage du dernier album, Bigger Hole To Fill. Matt Destruction le rejoint, rajoute sa ligne de basse, puis Nichaulos Arson intègre le riff. Pelle arrive lentement, tel le messie, devant des premiers rangs totalement hystériques. Le groupe enchaîne beaucoup de titres du ‘Black And White Album’, Try Again, Won’t Be Long, You Dress Up For Armageddon, T.H.E.H.I.V.E.S., et l’excellent I Dress For The Summer avec ce passage impressionnant où le groupe s’immobilise en plein milieu de la chanson.

Pelle Almqvist, comme à son habitude, ne reste pas en place plus de deux secondes et demi, comme les autres musiciens, qui utilisent la scène à 100%. Le côté narcissique du chanteur prend moins d’ampleur qu’à Rock En Seine, ses célèbres "we are The Hives" sont moins fréquents. On se souvient que pendant le festival parisien, il avait atteint le paroxysme de l’égocentrisme en répétant le nom de son groupe autant de fois qu’il y a de grains de sables à Copacabana…

Le public connaît bien les nouveaux morceaux, mais devient plus réactif à l’écoute d’un Walk Idiot Walk, Hate To Say I Told You So, Die Alright, ou encore de l’énorme Main Offender joué en rappel. Le concert se termine sur Return The Favour extrait du dernier album. On ressort du Bataclan épuisé, moite de sueur, au bord de l’hyperthermie! Qui a dit qu’il faisait froid en Scandinavie?

Crédit photos : Johann Rolland

Chroniqueur
  • Publication 239 vues27 novembre 2007
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