">
L’histoire se passe un mercredi de novembre ; il n’a pas fait très beau aujourd’hui. A 18h, la nuit est déjà tombée. La fatigue se fait un peu sentir et il faut traverser tout Paris pour aller au Trabendo parce que c’est notre dernière chance cette année d’entendre en live les Pigeon Detectives… Quelle bonne idée !!!
C’est vers 21 heures que les cinq lascars de Leeds investissent la scène. L’éclairage est minimaliste, les musiciens prennent leur place presque trop sagement, car ce soir, c’est Matt Bowman qui met le feu. Visiblement très content d’être là et vraiment surexcité, il enchaîne les titres tout aussi rythmés les uns que les autres, dont les fameux I found out et This is an emergency dès le début du concert : rien de tel pour réveiller la foule.
Matt sait tenir son public, il arpente la scène de long en large, fait multiples démonstrations de jeter de micro et réserve quelques arrosages intempestifs à ceux qui ne seraient pas attentifs. Après un tout petit essai de français en ouverture du concert, il préfère désormais s’adresser à nous avec de réguliers "Fuck you very much". Ne nous formalisons pas. L’énergie qu’il dégage est tout simplement impressionnante et largement communicative. Partout dans la salle les jeunes filles se trémoussent et les bras sont toujours en l’air devant la scène. La rythmique est trop homogène mais peu importe, le set est bien équilibré entre les deux albums du groupe et quelques titres sortent du lot comme Don’t know how to say goodbye. Même après une heure de spectacle survolté, les pigeon detectives sont généreux et reviennent pour un rappel de quelques titres à nouveau très toniques. Il est alors temps de rentrer, le cœur léger, des fourmis plein les jambes avec encore quelques envies de danser. Il était bien finalement ce mercredi de novembre !
Crédits photos : FXR