"> The Twilight Sad :: Paris [Scopitone] :: 02 novembre 2009 - Live Report - Indiepoprock

The Twilight Sad :: Paris [Scopitone] :: 02 novembre 2009


Comme tous les ans, le mois de novembre est un véritable casse-tête (et un crêve-cœur) pour l’amateur de musiques indé parisien. Bien qu’en retrait par rapport aux autres grandes capitales européennes sur le nombre de salles de concerts, Paris propose cependant  suffisamment de salles de concerts pour qu’on se retrouve parfois pris entre 2 feux […]

Comme tous les ans, le mois de novembre est un véritable casse-tête (et un crêve-cœur) pour l’amateur de musiques indé parisien. Bien qu’en retrait par rapport aux autres grandes capitales européennes sur le nombre de salles de concerts, Paris propose cependant  suffisamment de salles de concerts pour qu’on se retrouve parfois pris entre 2 feux (voire plus). Ce lundi 2 novembre voit par exemple se télescoper les concerts de Be My Weapon + The Sleeping Years à la Maroquinerie avec celui de Centenaire + The Twilight Sad dans la nouvelle salle du Scopitone (anciennement le Paris Paris). Puisque à un moment donné il fallait bien choisir, c’est vers ce dernier que j’ai jeté mon dévolu…

Les premiers à monter sur la petite scène du Scopitone sont les parisiens de Centenaire. Auteur cette année d’un remarqué deuxième album, le quartet se produit pour l’avant-dernière fois dans cette configuration suite au départ de son guitariste Axel Monneau aka Orval Carlos Sibelius. D’abord adepte de mélodies à tendance folk, Centenaire a depuis ajouté des cordes plus électriques à son arc. Sans aller jusqu’à parler de rock expérimental, on retrouve chez Centenaire des atmosphères plus complexes qui se rapprochent par moments du post-rock. C’est d’ailleurs lors de ces moments instrumentaux, entre douceur et fureur, que l’on apprécie le plus la musique de Centenaire, bien loin des carcans traditionnels de la musique (couplet-refrain). Malgré le départ d’un de ses membres, Centenaire a encore de beaux jours à vivre.

Si mes oreilles ont bien survécu à Centenaire, c’est un obstacle bien plus grand qui leur est proposé avec les Ecossais de The Twilight Sad. La configuration de la salle étant ce qu’elle est (petite et basse de plafond), je crains fort de devoir perdre les quelques dixièmes qu’il me reste depuis le passage de l’ouragan Katrina My Bloody Valentine. Peu décidé à m’exiler au fond de la salle, je choisis l’option casque intra auriculaire en guise de bouchons d’oreille. Dès les premiers riffs de Reflection of The Television, je songe à ériger une statue à celui qui a inventé ce genre de casques, contrairement à certains de mes voisins dénués de protections auditives, qui pianotent déjà sur leur iphone pour trouver le numéro d’un bon ORL. Vous l’aurez compris, The Twilight Sad joue fort, trop fort pour une salle aussi petite. Les guitares abrasives et la rythmique assez lourde prennent le pas sur le reste, c’est-à-dire le synthé et le chant du charismatique James Graham. On parvient malgré tout à apprécier le post-rock mélancolique des Ecossais et l’accent rocailleux de James Graham sur That Summer, At Home I Had Become The Invisible Boy et Cold Days From The Birdhouse, deux titres de leur premier album "Fourteen Autumns & Fifteen Winters". Mais si The Twilight Sad a fait le déplacement ce soir, c’est pour présenter les titres de son nouvel album, "Forget The Night Ahead"  et après avoir entendu les version live de I Became A Prostitute, Made To Disappear, The Room entre autres, on sait que la qualité sera au rendez-vous. Et cette fois-ci on aura pas besoin de bouchons d’oreille…

Chroniqueur
  • Publication 189 vues2 novembre 2009
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