Bien que sortant sur le label de jazz Blue Note, Amos Lee propose un premier album éponyme entre folk et soul. Cet artiste de Philadelphie, encore serveur il y a un peu plus d’un an dans un club, a séduit par sa voix plus d’une personne, notamment Norah Jones, dont il a assuré les premières […]

Bien que sortant sur le label de jazz Blue Note, Amos Lee propose un premier album éponyme entre folk et soul. Cet artiste de Philadelphie, encore serveur il y a un peu plus d’un an dans un club, a séduit par sa voix plus d’une personne, notamment Norah Jones, dont il a assuré les premières parties de sa dernière tournée – on la retrouve d’ailleurs au piano sur Colors.

Et attention à cette voix, car si certaines chansons tombent dans des facilités marquées par une variété internationale un peu fade, Amos les rattrape sans difficulté grâce à un timbre un peu cassé, une chaleur sensuelle qui charmerait n’importe quelle demoiselle en quête d’amour? Ne serait-ce que sur l’incroyable Soul Suckers.

Evoquant parmi ses influences celles du chanteur folk John Prine, de Stevie Wonder et du chanteur soul Donny Hataway, il en tire une mélancolie charnelle à qui les artifices ne conviennent guère. Une simple guitare, un orgue, un violoncelle, il n’en faut pas plus pour habiller les mélodies du sieur Lee, dont le blues naturel séduira celles et ceux qui cherchent à regarder un peu en dehors des sentiers battus de la pop? sans pour autant faire de mauvaises rencontres.

• Publication 336 vues17 novembre 2005
• Tags Amos LeeBlue Note
• Partagez cet article