Choisi par nos soins pour incarner le mois de septembre, la musique de Band of Ghosts s’insère à merveille dans cette période de l’année où le temps lui-même ne sait pas toujours sur quel pied danser en alternant été indien et automne précoce. Goodbye Ernest ouvre l’album de façon mélancolique et instrumentale avec une guitare aux […]

Choisi par nos soins pour incarner le mois de septembre, la musique de Band of Ghosts s’insère à merveille dans cette période de l’année où le temps lui-même ne sait pas toujours sur quel pied danser en alternant été indien et automne précoce.

Goodbye Ernest ouvre l’album de façon mélancolique et instrumentale avec une guitare aux accents reverb. Cette atmosphère de fin d’après-midi estival, propice à la rêverie, se prolonge sur Inside qui nous entraîne sur les sentiers folk autrefois parcouru par Sparklehorse et autres Wilco. A Wasp in The Hospital nous fait redescendre sur terre avec ses guitares orageuses et ses éclairs de reverb venant zèbrer les trois premières minutes du morceau, sur fond de ryhmique évoquant la fuite du temps. 

Si l’on avance dans le temps, c’est donc logiquement que le soleil refait son apparition après cet orage bienvenu. Cache-poussière sur le nez et stetson vissé sur la tête, on file se réfugier A L’ombre (post-folk caniculaire et hommage assumé au maître Morricone) du saloon le plus proche en sifflotant la BO du Bon, la Brute et le Truand. A peine le temps de se désaltérer et déjà il faut repartir sous un ciel toujours aussi instable (Waltz of the Lawn Mowers) qui laisse peu à peu la place à la pop nonchalante et apaisante de 234. Fin de la ballade.

• Publication 552 vues17 septembre 2007
• Tags Band of GhostsAutoproduction
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