"> Elvire - Elvire - Indiepoprock

Elvire


Un album de sorti en chez .

« Métissages électro-jazz-core, Elvire explore les zones d’impact et étire les frontières des espaces musicaux… » : c’est ce que nous annonce le très élégant site du groupe. Graphisme soigné, ambition et éclectisme affichés, tout s’annonce sous les meilleurs auspices. Qu’on est donc déçu, à l’arrivée, de devoir constater que la réussite n’est pas vraiment au rendez-vous. […]

« Métissages électro-jazz-core, Elvire explore les zones d’impact et étire les frontières des espaces musicaux… » : c’est ce que nous annonce le très élégant site du groupe. Graphisme soigné, ambition et éclectisme affichés, tout s’annonce sous les meilleurs auspices.

Qu’on est donc déçu, à l’arrivée, de devoir constater que la réussite n’est pas vraiment au rendez-vous. Certes, les multiples influences, sont bien sensibles : du free-jazz à la drum’n’bass, ils sont venus, ils sont tous là. Etrange sensation au final : en dépit d’une démarche originale et de la diversité des références, on peine à différencier toutes ces plages, qui malheureusement se ressemblent.

Quelques morceaux très réussis comme « Reload » ou le séduisant « L’Etreinte » (le saxophone s’y montre opportunément plus sobre) montrent que l’expérience peut se révéler détonante. Paradoxalement, ces deux titres, les plus longs du disque, paraissent bien plus courts que les autres. Pourquoi, par exemple, avoir cru utile de nous infliger une pénible « Attente » où l’on entend répéter les seules lignes « Connard… Pauvre connard… » pendant plusieurs minutes’

L’ambiance est sombre, torturée, mais si l’on sent confusément où Elvire tente de nous mener, on peine à les suivre tant le propos est délayé. Morceaux décousus, divagations un rien gratuites : la répétition vire à la complaisance. Les musiciens se font probablement plaisir, mais on se sent un peu étranger, extérieur à cette musique à l’intérieur de laquelle on n’a visiblement pas été invité.

L’expérience prend certainement une autre dimension sur scène, le live étant en général plus propice à la roue libre. Sur disque, toutefois, le résultat peine à séduire.

Chroniqueur

La disco de Elvire

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