Quand j?écoute Ramponneau paradise, j?ai l?impression de me retrouver à bord d?une petite barque, voguant paisiblement au gré du courant, souriant aux nuages, rigolant un coup avec mon copain Huckle Berry qui pêche le poisson avec une cordelette nouée à son gros orteil? Notez que cette hallucination est sans doute provoquée par le soleil d?été […]
Quand j?écoute Ramponneau paradise, j?ai l?impression de me retrouver à bord d?une petite barque, voguant paisiblement au gré du courant, souriant aux nuages, rigolant un coup avec mon copain Huckle Berry qui pêche le poisson avec une cordelette nouée à son gros orteil? Notez que cette hallucination est sans doute provoquée par le soleil d?été qui baigne la pièce dans laquelle je me trouve et aussi par le bruit reposant des vagues du premier titre « Here and nowhere »?
Autour d?une guitare tantôt acoustique, tantôt électrique et d?une batterie viennent s?ajouter par intermittence une flûte à bec, un harmonica, des castagnettes, un clavier un peu vieux jeu et des samples, le tout donnant aux compositions une grande fraîcheur et une touche d?originalité non négligeable. Si vous ajoutez encore à cela la voix de Ramponneau joliment accompagnée par celle de Mariefleur, formant un duo de chant masculin/féminin proche de celui de Moxie, vous obtiendrez des chansons très agréables à écouter.
Le CD se finit par « Waiting for Juliet », un titre plus dramatique, des notes de guitare électrique cinglantes et un extrait de film irritant, bref de quoi faire chahuter un peu ma barquette mais cela n?entache pas vraiment la traversée sympathique que Ramponneau paradise vient de m?offrir quatre morceaux durant.
C?est donc un mini-album empreint de douceur et de mélancolie que celui-ci, dont l?originalité et la beauté résident dans son charmant duo de chant bien épaulé par une instrumentation généreuse et réfléchie.
- Publication 281 vues15 octobre 2003
- Tags Ramponneau ParadiseAutoproduction
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