Secretive est un nom emprunté à un titre du groupe Calc (Secretive show). Rien d’étonnant donc à penser à la pop juvénile des Bordelais à l’écoute de ces mélodies mélancoliques plutôt bien ficelées. Créé en 2006 autour d’un couple, cette formation strasbourgeoise a évolué d’histoires personnelles en concerts pour produire aujourd’hui son premier album éponyme, à […]
Secretive est un nom emprunté à un titre du groupe Calc (Secretive show). Rien d’étonnant donc à penser à la pop juvénile des Bordelais à l’écoute de ces mélodies mélancoliques plutôt bien ficelées.
Créé en 2006 autour d’un couple, cette formation strasbourgeoise a évolué d’histoires personnelles en concerts pour produire aujourd’hui son premier album éponyme, à cinq. Section rythmique et électricité obligent, les chansons piano/guitare/voix des débuts ont pris quelques décibels et les tempos ont plus de rythme (Comets) que sur les premiers EP du groupe, confirmant des aspirations un peu plus rock.
Antoine Villard (compositeur/chant/guitare) étale ses angoisses et sentiments sans tabou, nourris par sa séparation amoureuse et les interrogations de son fils. Les instrumentations servent ses confidences alternant progressions harmoniques (Dream away), mélopées vaporeuses et compos dénudées (Tell me). On aimerait parfois sombrer comme la jeune femme de la pochette dans la profondeur des mélodies mais la musique de Secretive nous maintient toujours les pieds sur terre avec un duo vocal très (voire trop) confiné.
Influencées par Nick Drake ou Elliott Smith, les chansons de Secretive balancent entre euphorie (One of these moods) et mélancolie (The Unwanted). Un album éponyme, frais et sans prétention, à découvrir également sur scène en 2012.
