En 1967, les Byrds ont découvert une DeLorean volante. Ils ont embarqué, direction le début du troisième millénaire. Bloqués à notre époque, ils ont cherché un label et, pour des raisons légales, ont changé leur nom en The Eighteenth Day of May. Ils signent aujourd’hui ce premier album brillamment folk. Bercées par des guitares électriques […]
En 1967, les Byrds ont découvert une DeLorean volante. Ils ont embarqué, direction le début du troisième millénaire. Bloqués à notre époque, ils ont cherché un label et, pour des raisons légales, ont changé leur nom en The Eighteenth Day of May. Ils signent aujourd’hui ce premier album brillamment folk.
Bercées par des guitares électriques aux sons d’une clarté angélique et par des voix mélodieuses, les chansons du groupe se veulent naïves et bucoliques. Entre les douces litanies Eighteen Days, Deed I Do, Flowers of the Forest, les sautillants Sir Casey Jones, The Highest Tree, Lady Margaret, ou la folk typique de Monday Morning?s No Good Coming Down, The Eighteen Day of May démontre un excellent savoir-faire.
Pour finir et ne rien gâcher, le groupe incorpore avec parcimonie des flûtes, des cithares, de l’harmonium, des mandolines et de l’harmonica, donnant ainsi plus de profondeur et d’universalité à sa musique. En gros, on est vraiment loin d’un groupe de folkeux rednecks élevés à la bière? The Eighteenth Day of May chie tout simplement la classe (n’ayons pas peur des mots).
- Publication 269 vues22 mai 2006
- Tags The Eighteenth Day of MayNaïve
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