"> The Long Lost - The long Lost - Indiepoprock

The long Lost


Un album de sorti en chez .

Au premier abord, lorsqu’on regarde la pochette de "The Long Lost", que voit-on ? Des petits nuages, de la verdure, un pays magique et ondulé, un homme et une femme dans une ambiance moyen-âgeuse. Et quoi d’autre ? Le ciel, des petits oiseaux qui soutiennent un ruban féérique, une robe, des instruments bricolés, et des […]

Au premier abord, lorsqu’on regarde la pochette de "The Long Lost", que voit-on ? Des petits nuages, de la verdure, un pays magique et ondulé, un homme et une femme dans une ambiance moyen-âgeuse. Et quoi d’autre ? Le ciel, des petits oiseaux qui soutiennent un ruban féérique, une robe, des instruments bricolés, et des fleurs le tout dans un bleu omniprésent. The Long Lost rassemble deux amoureux Californiens, Alfred Darlington, un Monsieur déjà connu dans le monde de l’electro, sous l’appellation de Daedelus et Laura Darlington, sa femme. Voilà pour le côté fleur bleue ; sentimentalité et naïveté.

Mais, ne nous en tenons pas à ce premier sens, car à l’origine, la fleur bleue, c’est beaucoup plus que ça. Souvenons-nous de Novalis, et de son roman culte Henri d’Ofterdingen, récit initiatique, situé au Moyen Age dans lequel le héros, un jeune Ménestrel, apprend au cours d’un voyage l’amour et la poésie. Lorsqu’on connaît cette histoire, l’image est plus claire :  Le duo fait parti de ces ménestrels modernes qui proposent avec leur album un passeport magique vers un monde imaginaire et poétique. Ce dernier se situe  autour des années 60, s’inspire de la Bossa Nova, et le tout forme un album electro-folk plutôt nonchalant qui offre de bien belles émotions.

Sibilance superpose des couches mélodiques contrapuntiques qui donnent à ce morceau un effet assez étrange, que l’on retrouve en outre dans The Ballroom Dance Club. Les voix de Laura et d’Alfred trainent volontairement alors que la musique avance. Au premier plan de Siren Song on entend une mélodie très romanesque, qui ferait presque écho à Strangers in The Night de Franck Sinatra, alors qu’au second plan, des sirènes stridentes nous rappellent à l’ordre. Finders Keepers, semble être une énième reprise d’Unchained Melody, mais n’en demeure néanmoins appréciable. 

A force, la douce voix monocorde de Laura Darlington et les down tempo redondants peuvent devenir ennuyeux ou agaçants. Le couple pourrait rapidement se laisser prendre au piège, être violemment incompris, et être catalogué de mielleux par ceux qui ne se laisseront pas emporter par le romantisme d’antan. En attendant on se laisse happer par tant de bleu …

Chroniqueur

Tracklist

  1. The Girl with the Haunted House Tattoo
  2. Glow in the Dark
  3. To Be Like Lily
  4. October Country
  5. I Love Him for His Horror Movies
  6. Where No One Will Find Me
  7. If Only Boris Karloff Was My Dad
  8. Sam
  9. Those Who Hear It...
  10. They Only Come out at Night

La disco de The Long Lost