Et si les Magic Numbers étaient le groupe que nous attendions tous ? Au-delà de la critique plus qu’élogieuse du New Musical Express (qui s’y connaît en critiques élogieuses), ces quatre jeunes hippies pourraient bien devenir les plus fervents représentants d’une scène musicale quelque peu lobotomisée par la recherche de ? l’originalité sous influences ?. […]
Et si les Magic Numbers étaient le groupe que nous attendions tous ? Au-delà de la critique plus qu’élogieuse du New Musical Express (qui s’y connaît en critiques élogieuses), ces quatre jeunes hippies pourraient bien devenir les plus fervents représentants d’une scène musicale quelque peu lobotomisée par la recherche de ? l’originalité sous influences ?.
Les titres qui composent ce premier album ne cherchent de toute évidence pas midi à quatorze heures. À l’image de ce Mornings Eleven d’ouverture, peu importe aux Magic Numbers de coller à un quelconque format. Les changements de rythmes sont légions, et les mélodies aériennes aussi. Romeo Stodart, originaire de Trinidad, a de toute évidence baigné dans la musique depuis sa plus tendre enfance. Il y a du Kinks, du Beatles, du Beach Boys dans ces compositions. Les voix s’entremêlent avec une grâce loin de faire pitié comparée à, par exemple, God Only Knows. Single le plus représentatif du disque, Forever Lost gagne en intensité à chaque écoute, tandis que Love Me Like You, avec ses accents furieusement Beatles, met en relief la plage suivante, Which Way To Happy, fortement inspirée, elle, par Burt Bacharach.
Et c?est là l’autre génie de ces Magic Numbers : les morceaux se suivent, se ressemblent, mais ne lassent jamais. Comme un puzzle où chaque pièce ne ferait que révéler la beauté du tableau final. Chaque morceau gagne à être connu, à être écouté et réécouté. Jusqu’à l’overdose? qui n’arrive jamais.
- Publication 487 vues11 octobre 2005
- Tags The Magic NumbersHeavenly
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