Dès les premiers accords de « Leaving the weak behind », sur l’E.P. 4 titres éponyme de ce trio, on sait qu’on a affaire à un groupe mélodique, et aux influences américaines. De douces effluves REMiennes, Velvetiennes (sur « Still I know » on croirait entendre le Transformer Lou Reed en duo avec Nico, accompagnés par la carillonnante Rickenbacker […]
Dès les premiers accords de « Leaving the weak behind », sur l’E.P. 4 titres éponyme de ce trio, on sait qu’on a affaire à un groupe mélodique, et aux influences américaines. De douces effluves REMiennes, Velvetiennes (sur « Still I know » on croirait entendre le Transformer Lou Reed en duo avec Nico, accompagnés par la carillonnante Rickenbacker de Peter Buck) traversent le disque, rendant de façon inconsciente la musique de Weakids étrangement familière à nos oreilles. Une petite accélération sur le titre « Vibe O.D. », avec des changements de rythme incessants, transformant le morceau en une montagne russe teintée de psychédélisme acidifié circa 67-68. Déjà le quatrième titre, « Twisted Light », et on peut noter l’effort effectué sur le traitement de la voix : elle sonne de façon différente sur chacune des chansons de ce disque étonnant. Mais revenons au final du disque, ballade désincarnée comme pourrait en écrire le Blur post-Pavement, parsemée de guitares noisy judicieusement orchestrées. Un très bon disque donc, dans un style pas très fréquenté, ce qui rend la musique de Weakids d’autant plus précieuse.
- Publication 521 vues1 juillet 2000
- Tags WeakidsAutoproduction
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