Un bien joli mariage en perspective.
Il y a quelques mois, I Love UFO re-rencontrent Butch McKoy, lequel nous avait enchantés avec « Heart Ink Black« . Il n’était pas question de faire du neuf avec du vieux, et donc exit I Love UFO, un nouveau clavier et nous voilà avec un tout nouveau projet, White Heat. Avec son incartade solo, McKoy avait largement mis en sommeil les aspirations heavy/post-rock pour un folk éthéré et des compositions plus qu’intimistes. Alors quid des retrouvailles…?
Il suffit des quelques premières secondes pour comprendre que les vieilles habitudes ont la vie dure… C’est lourd, furieux et sulfureux, voilà un son qui sent le soufre et la sueur. Oscillant entre garage, metal, post-rock sur fond de rythmiques nous ramenant à Peter Hook, le groupe va décliner les 8 titres de cet album avec, clairement, un fil conducteur plus qu’ostentatoire.
On ne trouvera pas de titres sortant particulièrement du lot, mais White Horse sans être plus notable qu’un autre, donnera une très bonne idée de ce à quoi s’attendre avec cet album. Tantôt lancinants, tantôt martiaux, les rythmes s’enchevêtrent pour nous amener progressivement à un amas de couches sonores que l’on n’a pas vu venir. Au diapason, les six cordes fonctionnent de la même façon, bercées pas un riff de métal, martyrisées et acérées au cutter (on penserait à du It It Anita).
Dans ce titre se résume l’ensemble de l’opus, le but est d’être bruitiste, mais pas à n’importe quel prix. Chaque morceau suivra cette logique, parfois moins vertement agressifs, quand la tendance se voudra plus cold wave (Power Fresh Cream), mais l’idée se situera principalement au niveau des décibels. Et quand c’est bien fait, c’est bien souvent très jouissif !
- Publication 1 496 vues6 février 2018
- Tags White HeatSmile Records
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