Pour un premier essai, on peut dire que c’est réussi et largement ! Wixel est le projet électro d’un seul homme : Wim Maesschalck jeune belge d’à peine vingt ans. Wim fait partit du collectif Rarefish où l’on retrouve, entre autres, Triii et A december lake deux groupes prometteurs auquel il appartient également. Avant d’entamer […]
Pour un premier essai, on peut dire que c’est réussi et largement ! Wixel est le projet électro d’un seul homme : Wim Maesschalck jeune belge d’à peine vingt ans. Wim fait partit du collectif Rarefish où l’on retrouve, entre autres, Triii et A december lake deux groupes prometteurs auquel il appartient également.
Avant d’entamer l’écoute du CD de ce jeune artiste, voici quelques recommandations qui vous sont suggérées :
-Tamisez vos lumières.
– Fermez les yeux ou mettez votre tête dans un sceau (Pourquoi tamiser les lumières si c’est pour fermer les yeux par après me demanderez-vous. Ha ça?).
– Entraînez-vous à secouer doucement votre tête d’avant en arrière pour montrer que vous êtes réceptif au flux qui se dégage de vos enceintes.
Ces légères précautions étant prises nous pouvons maintenant nous plonger béatement dans son oeuvre.
« 00:00 » est le titre d’ouverture. Morceau à tendances expérimentales assez hypnotisant et digne d’un Takagi Masakatsu je dois dire. Mais « 00:00 » est en fait l’arbre qui cache la forêt? En effet « Last song of july », deuxième titre de l’album, est-on ne peut plus subjuguant! Un véritable flot de guitares vient submerger la mélodie de départ pour ne laisser qu’un paysage dévisagé et agonisant après son passage. Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises ! Passé une envolée inquiétante avec le très beau « Hindenburg », un parfum de The album leaf plane sur « Mail me to Finland », petit bijou électronique, qui est sûrement le morceau le plus abouti de l’album. Sur la plage suivante, « Run », on peut ouïr la voix fantomatique et torturée de Wim se fondre sur un rythme qui va sans cesse en s’accélérant. Lancé à toute vapeur, l’album va peu à peu s’éteindre après une succession de morceaux plaisants mais manquants toutefois d’originalité.
Passant d’une électro « Mùmiste » à une électro plus indie (guitare, batterie,..), Wixel nous propose un univers nocturne et mystérieux qui finit par ne plus nous quitter. On regrettera cependant que la fin de l’album manque de cette féerie qui nous transporta aux pays des songes une moitié d’album durant mais on lui pardonnera allégrement car rappelons le « s/t » est sa première réalisation. Wixel est un projet prometteur et qui, je l’espère, à un bel avenir devant lui. Notez en plus le prix démocratique du CD, ce serait bête de passer à coté ?
- Publication 319 vues5 décembre 2002
- Tags Wixel(label inconnu)
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Tracklist
- Madrigal
- Stockholmsmelodi
- Min alskling du ar som en ros
- Pa begaran (By request)
- En positivvisa
- Proserpin, VB 19: Aria: Ga Pluto at din Maka njuta (Jupiters's aria - Pluto go to thy spouse)
- Pagliacci, Act I: Prologue: Si puo? Si puo?
- Die Zufriedenheit, K. 473
- Die betrogene Welt, K. 474
- Die Zauberflote (The Magic Flute), K. 620 (Sung in Swedish): Act II. Ein madchen oder weibchen
- Die Zauberflote (The Magic Flute), K. 620 (Sung in Swedish): Act II: Pa-Pa-Pa-Pa-Pa-Pa-Papagena!
- Die Zauberflote (The Magic Flute), K. 620 (Sung in Swedish): Act II: Pa-Pa-Pa-Pa-Pa-Pa-Papagena - Duet
- Don Carlos, Act IV: Per me giunto e il di supremo … O Carlo, ascolta (Sung in Swedish)
- Attila: Attila, Act II: Tregua e cogl' Unni … Dagl' immortali vertici
- Rigoletto, Act II: Cortigiani, vil razza dannata
- La forza del destino, Act III: Urna fatale del mio destino