Zola Jesus

La musique de Zola Jesus joue pas mal sur des références gothiques et new-waves, mais peu importe, ce disque tourne en boucle depuis quelques temps déjà. On y entend des compositions assez simples, des notes de synthétiseur qui s’étirent sur la longueur et quelques cadences répétitives (sûrement programmées sur le synthétiseur en question, est-ce un […]

Sur Sea Talk, il y a cette rythmique martiale et ces notes légèrement teintées d’emphase qui évoquent par moment Atmosphère de Joy Division. Curieusement sous ses aspects sombres, cette musique semble porter en elle ses propres espoirs, ses lendemains plus ensoleillés, que tout ceci ne va pas se finir par des larmes au bout du compte …

La pochette aussi est frappante, elle est accompagnée d’un étrange effet 3D, on y voit un « II » donnant l’impression d’une suite. Il s’agit plutôt d’une version augmentée de l’EP que Zola Jesus a sorti il y a quelques mois, d’ailleurs Sea Talk n’y figurait pas. Pourtant en écoutant "Stridulum II", on se met alors à imaginer à une nouvelle mouture de This Mortal Coil, tant ce disque retrouve parfois les ambiances de "It’ll End In Tears", en particulier les reprises de Song To The Siren ou encore Holocaust …

Reste à voir quelle direction Nika Roza Danilov va prendre dans la composition de sa musique, elle n’a encore que 21 ans, mais avec des collaborations tout aussi passionnantes que celle de LA Vampire et une première partie de Fever Ray, nous avons très envie de suivre le reste de la discographie de Zola Jesus. Avec de tels élans gothiques, on a maintenant l’impression de voir des corbeaux partout, ça tombe bien c’est bientôt l’hiver…