4ème et dernier épisode de la websérie de Joseph Holc consacrée à David Bowie

Intitulé « Seul à en mourir… », cet épisode porte à son paroxysme le rapport ambigu qu’entretient la mort avec la notoriété ultime. Celle qui fait disparaître totalement la réalité au profit de fantasmes et de représentations sans cesse détournées de leur objet.

Que reste-t-il d’une vie entièrement consacrée à la fabrique d’un imaginaire ? Quand la bassesse et dédoublement de personnalité s’imposent dans l’esprit des fans, et que la mort menace. Cette mort physique rappelant que personne n’échappe à sa condition, laissant l’artiste impuissant, non seulement au regard de sa disparition, mais aussi au regard de son oeuvre. Une oeuvre qui poursuivra son chemin, sans l’incarnation de son auteur. Ce qui, au fond, est sans doute réconfortant.

Parce que si la musique, et son pouvoir sur les masses, génèrent son lots de folies collectives et individuelles, elle demeure un fantastique véhicule pour traverser la vie. Probablement l’une des plus belles impulsions artistiques qui soient. Virus et antidote à la fois face, aux déceptions de l’existence.