Alors que son prochain album – Chrysalide, dont on reparlera – sortira début 2024, Louis Arlette en présente un premier extrait. « Lapis Lazuli » annonce un disque important, dans lequel le musicien porte son univers vers des horizons inexplorés. Sans perdre toute la richesse et la singularité de sa musique et de son imaginaire, parmi les plus passionnants de la scène française.

« Lapis Lazuli », moins électro-pop et indus que ce que l’on connaît jusque là de lui, pose les bases d’une évolution fascinante. Comme la synthèse de ces – saines – obsessions pour la poésie, l’art et l’expérimentation. Le résultat est saisissant, hypnotique et d’une inventivité folle.

Son érudition y explose littéralement, dans une magnifique évocation historique à l’heure de l’hyper-fragmentation numérique. Une fragmentation qui semble retirer au temps sa linéarité, aux savoirs et aux cultures toute forme figée. C’est tout un monde que Louis Arlette redessine à la faveur de ses visions hallucinées. Autant de fulgurances qui passent par un chant  – au flow presque hip hop – traversée par une tension toute en retenue.

Demeure toujours une musique à la sophistication et profondeur remarquables. Dont l’éclat, ici, à la force d’une étoile noire. On y retrouve ainsi ce que fait la signature sonore de Louis Arlette.  La densité unique de ses textes qui se mêle à la puissance quasiment industrielle de ses musiques.

• Publication 820 vues13 décembre 2023
• Tags Louis ArletteLe Bruit Blanc
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