Elysian Fields, sublime formation aussi sombre que sensuelle, n’a de cesse de sculpter  un rock sans équivalent. Une musique où se mêlent la complexité du jazz, l’énergie ambiguë et charnelle du rock.

Avec « Transience of Life » le groupe poursuit cette exploration fascinante, et se transporte en Asie, pour un somptueux voyage littéraire. Autour de textes de Cao Xueqin, un auteur chinois du 18ème siècle, Elysian Fields tisse des chansons teintées de sonorités asiatiques, notamment apportées par Saengkwang Gamin Kang, virtuose de Piri.

Le résultat de cette rencontre est magnifique. Particulièrement envoûtant et hypnotique. On retrouve évidemment toute la magie d’un « rock noir » unique  et d’une voix infiniment séduisante. On s’émerveille de la parfaite fusion de cultures aussi denses. Une fusion que l’on peut entendre au sens propre, tant la musique d’Elysian Fields semble parfois s’enflammer, après avoir soulevé des trésors de poésie et de délicatesse toxique.

 

• Publication 912 vues3 septembre 2020
• Tags Elysian FieldsMicrocultures
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