Ce nouvel EP de Max Caz, faisant suite à l’hyper mélancolique « The Star Rover », creuse le même sillon. Celui d’une musique viscéralement mélodique, convoquant la modernité d’une sublime synth-pop à l’univers poétique d’Alain Souchon.

Difficile, en effet, de ne pas penser au légendaire chanteur français à l’écoute d’un disque au lyrisme discret. La voix de Max Caz possède ce même, et séduisant, timbre lancinant, et cette même façon bien particulière de faire passer des émotions puissantes.

En une poignée de chansons, Max Caz réinvestie le champ d’une musique française émouvante et sensible, sans négliger la profondeur et la qualité de compositions bien ancrées dans leur temps.

Si la chanson dite « française » a une singularité, c’est bien celle-ci. Celle de dire la peine, la mélancolie, le temps qui passe, comme un mouvement aussi beau que triste.

Disque aux allures de road movie intérieur, « 50 000 volts sous les Balisor » ne peut laisser insensible, et entraîne dans ses méandres élégiaques. Puisant dans la réalité, les éléments d’une narration à la justesse bouleversante, il atteint systématiquement sa cible. En plein coeur.

• Publication 531 vues28 juin 2023
• Tags Max CazAvantage Musique
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