"> Olivier Rocabois - The Pleasure Is Goldmine - Indiepoprock

On a aussi écouté Olivier Rocabois – The Pleasure Is Goldmine

Une oreille distraite pourrait aisément trouver à la musique d’Olivier Rocabois, et singulièrement sur ce nouvel Ep, des accents vintage. Quelque chose revenant invariablement à ces histoires mythiques de pop music – des Beach Boys, aux Beatles en passant par David Bowie -, trimballant son lots de folie, de compositions ultimes, de disques cultes. De célébrités et de morts aussi.

Il y a bien sûr de ça dans ce disque-étape, entre deux albums. Une obsession pour une musique qui a toujours oscillé entre ombre et lumière, joie et désespoir, allégresse et déflagration sonore. Une musique qui a toujours dialogué avec une sorte de bipolarité. Et qui ne souffre d’aucune médiocrité ni faiblesse musicale. Une musique qui s’envole très haut, et qui redescend très bas. A la mesure de ses fluctuations internes, en adéquation parfaite avec les états d’âme de son auteur.

Mais ici Olivier Rocabois semble faire un pas de côté. En procédant par touches discrètes, il éloigne doucement les chansons de leur strict carcan pop initial pour les revêtir d’un étrange habit. Toujours scintillant, toujours en équilibre entre deux humeurs, mais nettement plus novateur.

Avec « The Pleasure Is Goldmine », Olivier Rocabois ouvre une faille spatio-temporelle, et lie le passé glorieux, son classicisme intemporel, et notre modernité, son mouvement permanent. Une mission impossible que seule l’ambition démesurée de la pop peut se permettre.

Yan
Chroniqueur
Olivier Rocabois - The Pleasure Is Goldmine