Comme un pied de nez au brexit, Ralph of London maintient coûte que coûte les liens indéfectibles entre la Grande-Bretagne et la France. La géographie, il faut dire, est têtue, et tout comme l’art, s’acharne à contrecarrer les – mauvais – desseins politiques.

« The Potato Kingdom »,  en dépit d’un contexte chaotique, explore superbement la pop-music, comme s’il s’agissait d’un territoire fini, à la beauté mélancolique et éternelle. Le groupe revendique sa « shitpop », soulignant ainsi le caractère lumineux d’une musique pourtant connectée à des références plus sombres – d’Elliot Smith à Sparklehorse.

C’est tout le charme paradoxal d’un disque, qui se situe au croisement de tous les chemins indie. De l’élégance mélodique, à l’expérimentation sonore, en passant par un regard acéré mais un brin distancié sur la société.

• Publication 730 vues4 septembre 2020
• Tags Ralph of LondonAutoproduction
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