Armée de son instrument fétiche à cordes frappées, Sóley Stefánsdóttir revient avec un troisième album studio baptisé « Endless Summer », deux ans à peine après la sortie du joliment caverneux « Ask The Deep ». Frappé à l’instar de ses précédentes livraisons du sceau de la volupté, ce nouvel opus délie les pendants coutumièrement sombres des compositions de l’Islandaise avec, dans sa large globalité, des pistes davantage radieuses et apaisées (Sing Wood To Silence, Grow, Traveler…), même s’il convient de relever encore quelques brises aux sensations énigmatiques (l’interlude Inbetween, Endless Summer).

En outre, son appétence pour les belles mélodies ne faiblit guère et la lecture de l’ensemble, dès les délicates premières notes de piano de l’inaugural Úa, se vit tel un conte enchanteresque aussi divin que chimérique (avec tout le dédale émotionnel qui lui en incombe), véritable marque de fabrique de l’ancienne membre de Seabear qui provoque toujours son effet. En soi, « Endless Summer » se résume en l’énième démonstration d’une compositrice/muti-instrumentaliste/interprète de très grand talent…

 

• Publication 1 050 vues5 mai 2017
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