John Trap, musicien aussi génial que discret, dessine disque après disque un univers aux frontières d’un rock rugueux, sombre, onirique et riche d’un imaginaire complexe. Sa dernière oeuvre en date, « Some People Drown », confirme, si besoin était, son talent inouï.

C’est un disque connecté avec une terre toute empreinte d’esprits hors d’âge. Quelque chose de magique qui désamorce une noirceur évidente dans laquelle flottent des images doucement inquiétantes, flirtant avec le surréalisme. On y rencontre la mort, la fuite du temps, l’absurde. On y rencontre aussi la beauté, un humour acide baignant dans une musique où se mêlent pop massive, ballades toxiques, guitares dépressives ou abrasives et tant d’autres nuances.

 

• Publication 1 037 vues3 janvier 2017
• Tags John TrapL'Eglise de la Petite Folie
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