"> Wild Nothing - Laughing Gas - Indiepoprock

On a aussi écouté Wild Nothing – Laughing Gas

Wild Nothing nous avait laissés sur des sentiments mitigés en 2018 avec « Indigo« … Enfin, nous pourrions simplement parler de Jake Tatum… car lui aussi, comme Kevin Parker de Tame Impala, ne s’entoure de vrais musiciens que pour partir en tournée. Cependant la comparaison s’arrête ici. Les styles sont diamétralement opposés, tout autant que la qualité du produit diffusé.  Prenez Blue Wings et Foyer, déjà publiés avant la sortie de « Laughing Gas », nous les avions appréciés à leur juste valeur et on se réjouissait de la qualité de ce surplus de morceaux datant de l’enregistrement d’ « Indigo » deux ans plus tôt.  Tatum et ses instruments nous amènent aux confins du shoegaze croisant une pop à la fois rêveuse et psychédélique.

Tatum n’a jamais nié ses influences issues des années ’80.  En s’entourant de Jorge Elbreht, « Laughing Gas » s’engouffre dans la brèche laissée béante par cette époque et nous évoque un sentiment de malaise nostalgique. Probablement sans la pression d’un album complet sur ses épaules, Jack Tatum a utilisé la liberté offerte par la création EP pour tester ses limites dans la deuxième décennie de sa carrière.  Wild Nothing n’a jamais été un groupe qui se répète et en 2020, Jack Tatum semble vouloir remettre en question le concept même de ce qui peut être réalisé dans le cadre d’une chanson de dreampop.

Rédacteur en chef
Wild Nothing - Laughing Gas