Interview de Bunny Rabbit
A l’écoute de "Lovers & Crypts" premier album de Bunny Rabbit, l’auditeur s’ouvre à un univers musical et visuel atypique. L’électro-rap souvent sensuel, parfois obscène, de Bunny et de son acolyte Black Cracker chatouille les sens et nous entraîne dans une atmosphère moite et intrigante. A découvrir en live à la Maroquinerie le 18 juin prochain et en interview immédiatement…
Quel est le processus de création ? L’improvisation ? La musique d’abord et les paroles après ou bien l’inverse ?
Chaque nouvelle chanson ou chaque nouveau dessin est fait différemment, inspiré par toutes sortes de fêlures dans les murs, de merdes de pigeons sur le sol. Parfois, je vais prendre une histoire secrète que j’ai écrite et prendre mon courage à deux mains pour en faire une chanson. Parfois, Black Cracker commence par une crise de colère et ensemble, on en fait un lever de soleil.
Quelle est l’histoire ? Le fil conducteur ?
Nous sommes tous nos propres macs et nos propres putes qui essaient de se sentir désirés par Dieu, le Diable et Britney Spears. Je suis exactement comme toi, prends ma main, remue les fesses, prie pour avoir des madeleines et des rêves cochons. On peut passer du bon temps ensemble à se raconter nos peurs du noir.
C’est quoi ce truc avec Alice au pays des merveilles ?
Elle est mignonne? Je ne sais pas, y’a un truc ?
Ce ne sont que des contes d’amour et de luxure? Vouliez vous être féministes ici ou bien est-ce juste arrivé par hasard ?
Je pense que l’amour, et donc le manque d’amour est l’élément essentiel derrière la plupart des choses dans ce monde effrayant. "Lovers and Crypts" est le livre d’histoires de nos imaginations, de nos fantasmes de sexe, de violence, de rêve, de souhaits, de peurs, d’animaux, de grands immeubles, de démons, de Saint-Valentin, d’avions, de revolvers, de mères, d’enfants, d’océans, de honte et de perversion. On n’a jamais voulu être féministes, parce qu’on ne s’est jamais identifiées à ce mouvement, nous sommes Bunny et Blackie, et on veut être tes amies.
Vous sentez vous proches d’artistes dont le son et les textes sont aussi très sensuels/sexuels (par exemple Peaches, pour ne pas la citer)
Je me sens proche de tous les potes qui se réveillent le matin et prennent la décision d’être des artistes. Je veux faire des gâteaux avec eux, et taper sur des piñatas. Peu importe que tu parles de tortues, de balles, de lames ou de sucettes dans tes chansons du moment que ça vient du cœur.
Etes vous toujours proches de la scène Spoken Word avec ce projet ?
Avec Black Cracker on joue aux cartes avec une bande de poètes et ce sont eux pour la plupart qui ont été les premiers à entendre nos petites chansons.
Le graphisme est génial et très personnel : les couleurs, la lumières, les larmes… Avez-vous travaillé dessus vous-mêmes ?
Nous faisons tout nous mêmes, les vidéos, le graphisme, les dessins, pour nous, c’est aussi important que la musique.
Ca vous plait de jouer ces morceaux en live? Comment se passe la tournée ?
Chaque soir, j’adore ça autant que si c’était une soirée pour mes 18 ans. On est en tournée depuis presque 4 mois et c’est génial de se faire plein de nouveaux amis différents
Depuis combien de temps vous connaissez- vous ? Etait-ce d’abord une relation artistique ? Quel est le déclencheur de cet album ?
Quel est le processus de création ? L’improvisation ? La musique d’abord et les paroles après ou bien l’inverse ?
Chaque nouvelle chanson ou chaque nouveau dessin est fait différemment, inspiré par toutes sortes de fêlures dans les murs, de merdes de pigeons sur le sol. Parfois, je vais prendre une histoire secrète que j’ai écrite et prendre mon courage à deux mains pour en faire une chanson. Parfois, Black Cracker commence par une crise de colère et ensemble, on en fait un lever de soleil.
Quelle est l’histoire ? Le fil conducteur ?
Nous sommes tous nos propres macs et nos propres putes qui essaient de se sentir désirés par Dieu, le Diable et Britney Spears. Je suis exactement comme toi, prends ma main, remue les fesses, prie pour avoir des madeleines et des rêves cochons. On peut passer du bon temps ensemble à se raconter nos peurs du noir.
C’est quoi ce truc avec Alice au pays des merveilles ?
Elle est mignonne? Je ne sais pas, y’a un truc ?
Ce ne sont que des contes d’amour et de luxure? Vouliez vous être féministes ici ou bien est-ce juste arrivé par hasard ?
Je pense que l’amour, et donc le manque d’amour est l’élément essentiel derrière la plupart des choses dans ce monde effrayant. "Lovers and Crypts" est le livre d’histoires de nos imaginations, de nos fantasmes de sexe, de violence, de rêve, de souhaits, de peurs, d’animaux, de grands immeubles, de démons, de Saint-Valentin, d’avions, de revolvers, de mères, d’enfants, d’océans, de honte et de perversion. On n’a jamais voulu être féministes, parce qu’on ne s’est jamais identifiées à ce mouvement, nous sommes Bunny et Blackie, et on veut être tes amies.
Vous sentez vous proches d’artistes dont le son et les textes sont aussi très sensuels/sexuels (par exemple Peaches, pour ne pas la citer)
Je me sens proche de tous les potes qui se réveillent le matin et prennent la décision d’être des artistes. Je veux faire des gâteaux avec eux, et taper sur des piñatas. Peu importe que tu parles de tortues, de balles, de lames ou de sucettes dans tes chansons du moment que ça vient du cœur.
Etes vous toujours proches de la scène Spoken Word avec ce projet ?
Avec Black Cracker on joue aux cartes avec une bande de poètes et ce sont eux pour la plupart qui ont été les premiers à entendre nos petites chansons.
Le graphisme est génial et très personnel : les couleurs, la lumières, les larmes… Avez-vous travaillé dessus vous-mêmes ?
Nous faisons tout nous mêmes, les vidéos, le graphisme, les dessins, pour nous, c’est aussi important que la musique.
Ca vous plait de jouer ces morceaux en live? Comment se passe la tournée ?
Chaque soir, j’adore ça autant que si c’était une soirée pour mes 18 ans. On est en tournée depuis presque 4 mois et c’est génial de se faire plein de nouveaux amis différents
Quels sont vos plans pour les 6 mois à venir ?
Nous commençons le deuxième volet de la saga des contes de Bunny Rabbit, ça va être un vrai carnaval bien sale. On tente d’aller au Mexique. Black Cracker économise pour acheter un accordéon et je suis allée mettre des fleurs sur des tombes.
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