"> Interview de Helluvah - Indiepoprock

Interview de Helluvah

Interview de Helluvah

Une des femmes qui s'en mêlent !

Helluvah (Camille Warmé) est de retour avec « Echo Valley », un nouvel EP à paraître demain 16 mars chez Dead Bees Records.  La Fête, single interprété en français en est le premier extrait.

De l’eau a coulé sous les ponts depuis ton dernier album… Peux-tu nous expliquer l’histoire de ton dernier single, La Fête ?
C’est une histoire assez classique que celle de la fête. L’histoire d’une personne un peu triste et déprimée qui va aller à une fête pour se changer les idées. Sauf qu’elle a beau essayer, ça ne marche pas. C’est même pire. Et puis vient la descente du lendemain. Qui est un état que j’aime bien, s’il n’est pas trop violent, bien sûr. C’est un état un peu flottant et irréel.
Pourquoi un titre en français ?
Pourquoi pas ? C’était un challenge personnel. Je n’avais jamais écrit en français, j’ai voulu essayer pour voir si j’y arriverais. Ça a donné la fête.
Avec qui as-tu collaboré pour ce nouvel Ep ? (Bob est-il toujours dans ton entourage ?)
J’ai travaillé avec Bob, comme sur tous mes disques.
Ce virage que tu prends avec l’introduction de l’électro dans ta musique représente-t-il un mal nécessaire pour percer ou est-ce une orientation personnelle, ou une expérimentation ?
Je ne pourrai jamais prendre telle ou telle orientation musicale en partant du principe que c’est un mal nécessaire pour percer. Ça voudrait dire que je le fais pour de mauvaises raisons, et on ne doit jamais faire de la musique pour de mauvaises raisons. En plus, je ne suis pas sûre que ça fonctionne. Si je l’ai fait, c’est parce que j’en avais envie. D’ailleurs, l’EP comporte 2 titres (California Sun et Early days) dans lesquels il n’y a aucune trace d’électro…
Que retiens-tu de la tournée sur la côte ouest des USA ?
Énormément de choses… La beauté des paysages, à couper le souffle. Se plonger dans des villes mythiques. Jouer au Viper Room ! Je n’en reviens toujours pas. J’ai adoré cette tournée, et Bob aussi d’ailleurs. On en reparle tout le temps. Être aussi loin de chez soi, bouger en permanence, prendre les petites routes, rencontrer plein de gens… C’est être libre, complètement libre. Chaque jour était une aventure en soi.
La participation au festival « Les Femmes s’en mêlent » signifie une singulière reconnaissance de ton travail musical. Partages-tu ce point de vue ?
Tout à fait. Je suis vraiment ravie d’y jouer.
Quelle est ta playlist du moment ?

Sleaford Mods : BHS
VV Brown : This charming man (The Smiths cover)
Cigarettes after sex : Apocalypse
Las Aves : Heartbeats
Sixto Rodriguez : Crucify your mind
Pj Harvey : Shame
Nada Surf : 80 windows
Orelsan : Dans ma ville, on traîne
Courtney Barnett : Nameless, faceless

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Rédacteur en chef
  • Date de l'interview 2 446 vues 2018-03-11
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