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Interview de Parcels

Interview de Parcels

Quand on a commencé à former le groupe on avait cette idée d'unité, cinq membres tous unis par le même groove.

Donc pour commencer, qui êtes vous ?

Jules: Moi c’est Jules, j’ai amené Patrick avec moi, et avec 3 autres amis nous sommes Parcels !

 

Comment décrirais-tu le groupe ?

Jules: Je dirais qu’on est un groupe d’électro-funk-pop, on adore faire de la musique pour faire bouger les gens, et on a tous les cheveux longs. (rires)

Patrick: Ou tout simplement « a five men vocal explosion ! » (rires)

 

Qui compose les morceaux ?

Jules: On compose tous les cinq même si ça part souvent de l’idée de l’un d’entre nous qui a commencé quelque chose sur son ordinateur.

Patrick: Oui en général ça commence avec une idée qu’on reprend ensemble par la suite. Pour notre nouvel EP, qui va sortir en janvier, on s’est réunis tous les cinq en studio et c’était fantastique, c’était la première fois qu’on faisait ça.

Jules: « A five men production explosion » ! (rires)

Justement, votre musique est un mélange entre de la musique électronique et un son organique, vous ne vouliez pas choisir ?

Patrick: Exactement !

Jules: C’est même pire que ça, il n’y même pas eu de choix à faire. On a tous des influences diverses, on écoute beaucoup de choses depuis très longtemps, et donc notre musique c’est tout simplement le mélange inconscient de tout ça. Nous n’avons pas décidé de faire la musique qu’on fait.

 

J’ai lu que certains d’entre vous venaient du Metal ou de la Folk, il y a aussi ces influences dans la musique que vous faites aujourd’hui ?

Patrick: C’est vrai qu’on a tous les cinq joué dans plein de groupes différents en Australie, et finalement on a choisi de se réunir dans ce projet avec toutes ces idées. Mais c’est vrai que ces influences là sont assez discrètes ! (rires)

Jules: Elles sont cachées par-ci par-là, peu de gens vont les remarquer.

 

Qu’est-ce qui vous plait le plus dans le mélange que vous créez ?

Jules: Pour moi cette musique c’est exactement ce que je voulais faire ! Peut-être que dans le futur on changera mais pour l’instant nous avons envie de cette rencontre entre une musique entrainante, sur laquelle les gens peuvent danser, et moi aussi parce que j’adore danser (rires), et quelque chose plus empreint d’émotion. Mais on est tellement jeunes et inexpérimentés qu’on apprend encore constamment. Rien n’est figé.

Patrick: On n’a pas peur de nous remettre en question et de tenter de nouvelles choses, on n’a pas envie de s’enfermer quelque part, tout va changer dans le futur, ça sera peut-être dans un an ou dans une semaine.

Jules: C’est très important en tant que musicien de ne jamais croire qu’il n’y a qu’une façon de faire juste parce que ça marché à un moment précis.

 

Vous avez quelque chose de très groovy, je pense notamment à vos morceaux Anotherclock ou Herefore, il y a une formule magique pour arriver à cela ?

Patrick: On travaille beaucoup sur cet aspect, surtout pour le live, mais non il n’y a pas de formule magique malheureusement… (rires)

Jules: Pour travailler le groove on aime penser chaque élément individuellement puis essayer de voir comment chacun va interagir avec les autres pour créer ce qu’on recherche. La basse et la batterie, avec les synthés par-dessus et enfin la guitare, donc il y a beaucoup de choses qui se passent.

On vient de parler de Herefore et d’Anotherclock, vous avez un problème avec les espaces entre les mots ?

Jules: Oui c’est vrai qu’on a du mal avec ça… (rires)

Patrick: En fait la barre d’espace de mon clavier est cassée. (rires) Plus sérieusement il y a une explication à cela. En fait, tout naturellement, vu qu’on commence à travailler nos morceaux par ordinateur, le nom des fichiers est toujours enregistré sans espace. Mais ce n’est pas la seule explication : quand on a commencé à former le groupe, on avait cette idée d’unité, cinq membres tous unis par le même groove.

 

Vous êtes Australiens, et de mon coté j’écoute beaucoup d’autres artistes australiens, vous trouvez que votre pays est un bon endroit pour faire de la musique ?

Jules: C’est très varié, et il y a beaucoup de choses très mauvaises aussi ! (rires) Vous en Europe vous ne recevez que les bons trucs, et il y en a beaucoup c’est vrai !

Patrick: Il y a une grande culture du festival, et il y a une grande station de radio qui a une très grande influence sur les jeunes qui joue de très bons trucs, donc beaucoup de gens ont accès à cette musique.

 

Et pourquoi avez-vous eu l’envie de partir à Berlin ?

Jules: Quand tu grandis dans un petit village, la première chose dont tu as envie, c’est d’aller à l’autre bout du monde. On a grandi dans un endroit magnifique, c’est un petit paradis, mais c’était impossible pour nous de continuer à vivre là-bas en tant que jeunes adultes. Si tu veux juste surfer et te la couler douce, c’est parfait là-bas ! (rires)

Patrick: Mais nous on voulait aller en Europe !

 

Et qu’est-ce que vous avez trouvé à Berlin que vous n’aviez pas en Australie ?

Jules: Je pense que le plus important était qu’on parte tous les cinq ensemble, peu importe où. On avait très peu d’argent qu’on avait réussi à économiser et on a choisi de faire un aller simple vers Berlin mais on avait pas pensé à la destination plus que ça au départ.

Patrick: C’était un peu au hasard en fait… Mais c’est vrai que la culture club de Berlin nous a attirés et a été une influence pour nous, c’est sûr. Mais l’idée principale c’était : « tout quitter pour aller jouer de la musique tous les cinq ».

On va faire une petite playlist pour cerner un peu plus vos influences. 

Est-ce qu’il y a un morceau que vous écoutez depuis très longtemps mais que vous écoutez toujours autant ?

Patrick: Il y en a plein !

Jules: On va te donner un de nos classiques, mais c’est pas facile de choisir… On revient toujours à des morceaux très funky donc on va dire « Good Times » de Chic.

 

Un morceau que vous venez de découvrir et que je ne dois pas rater ?

Jules: Tu pourrais écouter l’album d’un groupe français très cool qui a joué deux fois avec nous, ils s’appellent Papooz.

 

Un morceau que vous écoutez en secret parce que c’est un peu honteux. 

Patrick: On n’a peur de rien nous tu sais ! (rires)

Jules: Mais c’est vrai que dans la voiture on écoute plein de trucs bien honteux…

Patrick: Mais la meilleure c’est Katy Perry avec son morceau « Last Friday Night » ! (rires)

 

Et pour finir, j’aimerais juste revenir sur vos cheveux, vous avez fait une sélection au début pour que tout le groupe ait les cheveux longs ?

Jules: C’est surtout parce qu’on vient d’un village de surfeurs en Australie et tout le monde ressemble à ça là-bas ! (rires)

Patrick: Tout le monde se ressemble… Nous on est juste devenus un peu plus blancs depuis qu’on est partis. (rires)

 

Merci beaucoup à vous en tout cas ! 

Jules: Merci à toi !

 

Chroniqueur
  • Date de l'interview 4 168 vues 2016-11-16
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