"> Interview de The Isles - Indiepoprock

Interview de The Isles

Tous les articles consacrés à The Isles mettent légitimement en avant la similitude entre leur style et celui de leurs modèles apparents, les Smiths. A part cela… on ne sait pas grand-chose de ces discrets New-Yorkais. Leur passage à Paris au Nouveau Casino est l’occasion pour nous de faire plus amplement leur connaissance, à travers des questions génériques mais qui permettent finalement d’en savoir un peu plus sur les géniteurs du très bel album "Perfumed Lands". 

Lorsqu’on cherche des informations sur The Isles, on ne trouve pas grand-chose sur les circonstances de la formation du groupe. Même sur votre site officiel, il n’y a pas de biographie ! Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus à ce sujet ?
Ben Haberland (guitare) : Andrew (chanteur) et moi nous sommes réunis à Brooklyn en 2003 après que nos autres projets musicaux aient touché à leur fin. Andrew était en fait un ami d’ami, et nous avons été présentés dans l’idée que nous formerions une bonne équipe de songwriters, puisque nous avions déjà parlé chacun de notre côté de faire un groupe qui se concentrerait sur les chansons, les mélodies et les structures plutôt que de faire du rock surpuissant ou qui mettrait en avant un côté indé-expérimental.

Vous êtes actuellement en tournée dans Europe (Angleterre, Belgique, France, Luxembourg). Comment ça se passe ? Quelles sont vos impressions ?
C’est fantastique, nous en sommes à peu près à la moitié et c’est une aventure surréaliste ! Être dans des villes comme Londres et Paris est particulièrement excitant en termes de sorties et c’est d’ailleurs l’occasion de revoir de vieux potes. Jusqu’à maintenant, Manchester et Halifax ont été nos dates préférées en Angleterre.

Êtes-vous en train de travailler sur de nouveaux morceaux, ou peut-être déjà sur un prochain album ? Et dans ce cas, est-ce que l’influence des Smiths sera toujours omniprésente ou est-ce que vous cherchez à explorer une autre direction musicale ?
Effectivement, on est en train de bosser dessus. On a tendance à écrire non-stop quand on est à la maison et d’ailleurs, nous jouons trois nouvelles chansons sur cette tournée. Les morceaux les plus récents sont un peu plus sombres et ont un peu plus de dynamique, ce qui est un ajout bienvenu dans la configuration de notre set. Nous avons ajouté un clavier et nous mettons de plus en plus l’accent sur les harmonies vocales. Cela reste toujours dans un esprit guitare-pop, et je pense que nous conserverons une sensibilité groove-pop peu importe ce que nous faisons. 

Quels groupes écoutez-vous en ce moment ?
Comme d’habitude, un mélange de pas mal de choses ! Certains jours, j’ai besoin d’une bonne dose de Metallica, d’autres fois c’est plus Lily Allen. On a eu (tardivement) une grande période Billy Joel. Trois d’entre nous ont grandi à Long Island. J’ai donc beaucoup écouté les albums produits par Jeff Lynne du milieu à la fin des années 80  – Tom Petty, George Harrison, et leur groupe commun, The Traveling Wilburys. 

2006 est sur le point de se terminer. C’est le moment pour les médias d’établir des classements des meilleurs albums / artistes de l’année écoulée. Quels ont été vos albums préférés ?
Deux disques me viennent spontanément à l’esprit… ils représentent deux extrêmes de ce que l’on écoute : Phoenix, "It’s Never Been Like That" et “Blood Mountain” de Mastadon.

Dernière question… fondamentale… Quels sont tes projets pour le réveillon du Jour de l’An ?
Comme la plupart des New-Yorkais, je vais certainement aller à une soirée chez des amis proches à Brooklyn ou dans le Queens et essayer de rester aussi loin que possible de Manhattan. Pas seulement parce que c’est bondé mais aussi parce qu’on doit faire face à la paranoïa liées aux attentats. Sympas les temps qui courent ! 

Chroniqueur
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