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Samedi soir… Le site du Botanique ne grouille pas de monde comme à son habitude dans pareille situation. On cherche une explication : serait-ce la finale de l’eurovision qui colle le Belge à son canapé ? Pas vraiment, serait alors l’après Belgian Pride qui bat son plein dans le centre de la ville ? Les conditions climatiques ? Non simplement, le Belge n’en a cure des petits groupes qui peinent à se faire un nom ou simplement qui ne passent pas sur les ondes fm… Pour nous, Beverly, c’est une véritable révélation, une mise au goût du jour de sonorités venues toutes droites des années ’90 avant en ligne de mire comme influence des groupes tels Lush, Throwing Muses ou encore Belly, qui justement reviennent au goût du jour.
20:25 Hrs, on peut distinguer Drew Citron en backstage s’enquérir de la présence du public… Et non, Drew, il n’y a pas encore grand monde, nous sommes tout au plus une bonne vingtaine dans la Rotonde. D’ailleurs, on ne dépassera pas la centaine à la fin du concert. Il est presque 20:35 Hrs quand le quatuor de Brooklyn rejoint la scène, la femme agrume s’installe au milieu de la scène et Scott Rosenthal se positionne à sa droite…
Beverly lancera les festivités avec You Can’t Get It Right suivi de Madora, deux morceaux issus de son premier album « Careers ». Deux morceaux relevés dans le rythme qui permettent au public, un tant soit peu connaisseur, d’apprécier la simplicité ô combien efficace des sonorités aux relents shoegaze des guitares du duo Citron/Rosenthal. Ensuite, le concert fera la part belle au tout frais nouvel album « The Blue Swell » en enchaînant 5 morceaux, tous de type Bulldozer. Dans cette lignée, Honey Do, single phare du groupe sur son premier album signera là l’apothéose du concert, qui se prolongera avec Don’t Wanna Fight et Crooked Cop.