21:45… La Rotonde est bien garnie et commence à s’impatienter de la venue sur scène du groupe californien emmené par l’inqualifiable Clementine Creevy.

Comme à son habitude, pourrait-on (presque) dire ou comme souvent, de ce qu’on en a déjà aperçu sur la toile, Cherry Glazerr débute son concert par une intro bruyante qui permet à Clementine Creevy d’arriver telle une lionne s’apprêtant à partir chasser dans l’obscurité naissante.
Ensuite, on ne s’y trompe pas, Cherry Glazerr a du punch et de l’énergie à revendre.  Les titres se suivent et l’intensité ne diminue pas, bien au contraire, de Nuclear Bomb à Told You I’d Be with the Guys, en passant par Had Ten Dollaz en moins de 20 minutes.

Pendant les 55 minutes du concert, la quasi totalité du deuxième album « Apocalipstick » sera passée en revue et le concert se terminera sur le magistral Chewing Cud. Ce nouvel album confirme le féminisme engagé de Clementine Creevy, et pas que par sa pochette ou le titre de l’opus.  D’ailleurs, la chanteuse n’aura cesse de remonter sa jupe pendant tout le concert, offrant, on l’imagine, une vue imprenable au premier rang. Mais ce qu’on retiendra de ce concert, c’est que Cherry Glazerr a remis le rock garage teinté de punk sur le devant de la scène.

En conclusion, nous ne ruminerons absolument pas d’avoir manqué Angel Olsen.

• Publication 891 vues29 mai 2017
• Tags Cherry Glazerr
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