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C’est devant un parterre d’admirateurs bien chanceux que les Girls in Hawaii ont donné un concert privé le jour même de la sortie française de leur deuxième album, le très réussi "Plan Your Escape"’. Au programme, un mélange de styles propre aux Belges : lampes de chevet à l’ancienne et vidéos champêtres sur fond de morceaux plus ou moins rock mais toujours surprenants. Nous on adore ça !
La salle est bien remplie pour accueillir comme il se doit les Girls in Hawaii venus présenter leur nouvel album. C’est avec le premier extrait, This Farm Will End Up on Fire que débute le concert. Visiblement ce titre a déjà vécu sur scène car il est exécuté sans aucun problème et l’effet sur le public est immédiat. On retrouve aussi avec plaisir des morceaux plus anciens comme Bees and Butterflies, Found in the Ground et The Fog et on se dit que le mélange est tout à fait harmonieux.
Pourtant, s’il fallait choisir les meilleurs moments de la soirée, ce serait sans aucun doute ceux là : Birthday Call, magistrale, que l’on attendait au tournant et qui se voit magnifiée par le live et Couples on TV dont c’est une des premières fois sur scène, qui plus est en acoustique. Daniel, muni d’une guitare, interprète son morceau avec le groupe autour de lui. C’est beau, tout simplement.
Ce soir là, le spectacle est partout. L’œil est attiré par le moindre fait ou geste : Christophe s’emparant d’une cymbale à la fin de Fields of Gold, Antoine qui se saisit d’un harmonica pour un solo endiablé sur Grasshopper ou encore Lio qui ayant mis sa timidité de côté chante sur la grande majorité des morceaux pour notre plus grand plaisir. C’est toute cette somme de petits détails qui rend le concert attachant et fait de Girls in Hawaii non pas juste un bon groupe de plus mais un groupe qui a de l’avenir car il ne finit pas de nous surprendre.
Ainsi, contre toute attente, ils balancent trois morceaux particulièrement énervés lors du premier rappel : Bored, Taxman (une reprise des Beatles) et Grasshopper, ne figurant pas sur l’album car retiré au dernier moment, avant de conclure sur le très sombre voire carrément lugubre Plan Your Escape.
Au final, un concert bien sympathique laissant présager le meilleur pour les dates à venir. Vivement l’Olympia…
Crédit photos: Johann Rolland