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Pour certains, Grand Blanc c’est de la musique de Bobos par des Bobos… Pour d’autres, Grand Blanc s’inscrit dans le sillon de la cold wave de Joy Division … Pour nous, Grand Blanc avant cette date à la Rotonde du Bota, c’est un mystère.
En effet, ce n’est qu’en lisant la chronique d’Ines ici même que nous avons accepté sans rechigner l’invitation d’un ami à assister au concert. De fait, la description de « Mémoires Vives » parlant de cascades de synthés entremêlées de voix exploitant une réalité brutale avec une douceur troublante ne nous laisse pas de marbre, mais nous intrigue fortement.
Le passage obligé, l’écoute, très furtive de ce premier opus. Certes, la plume sur IPR est de qualité et subtile, mais l’interprétation des mots peut s’avérer bien différente d’un chroniqueur à l’autre.
La réalité. Sur scène, Grand Blanc vous transporte dans son monde, aux confins de l’électro-rock et d’une certaine cold wave. Le quatuor originaire de Metz, malgré des basses trop soutenues, développe en live une musique glaciale mais exaltante.
De Suprise Party à Samedi La Nuit, le spectateur bruxellois en a pris, une heure durant, plein les oreilles pour son plus grand plaisir… La recette de Grand Blanc est simple : rythmique de type électro vissée sur d’âpres riffs de guitare alternant les voix de Camille et Benoît. Au final, on se sent plongé dans les années 80 au travers d’une musique moderne et malgré la froideur du ton et des paroles, les Messins ont réussi à faire se déhancher les Bruxellois les plus récalcitrants ou craignant simplement le requin français.